« Pass » sanitaire : Florian Philippot appelle Olivier Véran à débattre avec lui.
Taclé dans une interview par Olivier Véran, le « Patriote » appelle le Ministre à venir débattre avec lui. Ce n’est pas près d’arriver …
Sur le « pass » sanitaire et l’obligation vaccinale à peine cachée, Florian Philippot a pris le rôle du chevalier blanc.
Jetant un flou sur la fiabilité des vaccins, le politique fait partie du problème sanitaire lié à la réticence des français.
Les derniers débats de Philippot ; c’était pas mauvais, c’était très mauvais. Ses discours ont du mal à tenir lorsqu’il a du répondant en face de lui.
Face aux médecins et scientifiques, il laisse croire que l’autre ment ou a un intérêt à mentir.
Philippot, par des pirouettes, reste sur ses positions et ses données chiffrées qui arrangent bien sa propre opinion. A la fin, c’est lassant.
Même après la débâcle des derniers débats où il est notamment ridicule face à un médecin et Ministre de la Santé israélien qui lui explique qu’il se trompe – « CNews » -, Philippot veut faire face à Véran, Ministre de la Santé français.
Un débat que veut Philippot en demandant à Véran de faire preuve de courage. Celui-ci n’aura pas lieu. Pas tout de suite.
On voit mal Véran accepter l’invitation de Philippot. Ce serait donner trop de crédit à ce que ce dernier raconte. C’est la réponse « officielle » et fuyante qui sera diffusée.
C’est toutefois regrettable. Olivier Véran ne devrait pas ignorer cet appel. C’est en refusant qu’il donne du crédit aux discours de Philippot.
Débattre pour convaincre … Sauf que Véran n’est pas un bon débatteur. Il n’est pas bon dans ce registre.
On a de cesse de dire qu’il faut convaincre plutôt que de contraindre. L’occasion est belle pour Olivier Véran de le faire.
Mais le Ministre a un problème : il n’est pas bon débatteur. Il manque de réparties, de répondant, … Philippot en a pleinement conscience.
Pas fou, le patron des « Patriotes » sait qu’il peut facilement avoir le dernier mot face au Ministre. Un risque que le gouvernement ne peut pas prendre dans la situation de rejet politique que l’on connait.