« Le Parisien » fait la promotion d’un « Casino » aux caisses autonomes.
L’article du « Parisien » n’est pas inintéressant. Mais il n’offre pas une balance utile entre ceux qui sont contents et les autres. C’est regrettable.
Un reportage réalisé à Angers par Guillaume Frouin, correspondant pour le quotidien.
La chaîne « Casino » a fait réalisé un « hypermarché autonome » à Angers. Ce n’est pas le seul. Le groupe compte 260 magasins de ce type.
Ouvert tous les jours, il fonctionne sans caissières, mais avec des agents de sécurité, précise « Le Parisien ». Ce sont les clients qui scannent leurs achats pour en payer le prix.
Ceux-ci sont heureux d’avoir pu faire un achat ou l’autre le 01 janvier, « pour dépanner », peut-on lire dans le sujet.
PAS LES MEMES PRIX
Malgré les prix majorés, les clients viennent. S’ils sont conscients qu’ils payent plus cher, ils expliquent que ce genre de magasins n’est pas fait pour faire les courses de la semaine.
Cette question du prix est bien reflétée dans l’article de Guillaume Frouin.
LES « POUR »
Le « hic », c’est que le correspondant n’a rencontré que les clients qui étaient sur place, à la sortie de l’hyper.
On regrette que l’auteur qui signe l’article n’aie pas donné la parole à ceux qui ne sont pas séduits par ces machines, histoire de donner le change.
Ce qui est ennuyeux c’est que, du coup, l’article fait plus « promotion » qu’information. C’est ce qui nous a sauté aux yeux.
PAS LE SENS DE L’ARTICLE
On comprend tout à fait que le sens de l’article n’était pas d’ouvrir un débat sur les caisses autonomes.
Toutefois, dire un mot sur les personnes qui ne sont pas convaincues par cette innovation (même en trois lignes) aurait été bienvenu pour être un peu plus complet sur le sujet.
LES « CONTRE »
Nous pourrions parler des salariés qui n’existent plus. Et quand on dit que les machines ont aussi besoin de main d’œuvre, il faut comprendre que tout le monde n’a pas la chance d’avoir les diplômes requis.
N’oublions pas le contact humain. Les agents de sécurité qui sont sur place ne sont pas très causant. Ce n’est pas leur métier. On pourrait même parfois les comparer eux-mêmes à des robots. Ils n’y sont pour rien. C’est le boulot qui veut ça.
BOULOT FAIT AILLEURS
« Le Parisien » a fait un autre article (abonné) sous le titre « Magasins sans caissiers : le discret déploiement des enseignes ». Celui-ci, sous la plume d’Odile Plichon, est autrement plus informatif.
Il donne la parole à ceux qui ne voient pas ces machines d’un bon œil. En ayant ce point de vue, on peut se faire une opinion sur la question. C’est aussi le sens de l’information et c’est ce que l’on regrette dans l’article de Guillaume Frouin.
Comme c’est dit, c’était pas le sens du sujet. Il s’agissait d’expliquer que ce genre de magasins est ouvert tout le temps et que ça peut dépanner. Qui n’a jamais acheté du pain ou autre venant d’une machine ?
Le métier de caissière est perdu. On le sait depuis au moins 10 ans. Depuis que l’on sait que les machines peuvent faire le job.