Les images de l’arrestation d’une infirmière en marge de la manifestation des soignants fait polémique.
Dans le contexte actuel, ceux qui ont des doutes sur la police y voient une violence policière. Pour les autres, c’est une provocation de l’infirmière pour faire le buzz.
Les rassemblements du mardi 16 juin auront rassemblé plus de 20.000 manifestants dans la capitale. Plus de 50.000 dans toute la France.
Le but était de rappeler les promesses d’Emmanuel Macron sur une revalorisation des salaires et des moyens supplémentaires pour les hôpitaux.
VIOLENCES
A Paris, plusieurs arrestations ont eu lieu. Des personnes cagoulées et habillées en noir sont venues se greffer aux manifestants. L’occasion pour ces gens d’attaquer la police et de saccager tout sur leur passage.
Des actes dénoncés par tous les manifestants soignants sur place qui les accusent d’avoir ruiné leur manifestation.
Les responsables de la police confirment la venue de ces « hommes en noir » dans une manifestation pacifique.
Un groupe qu’il faut dissocier des manifestants, insistent les portes-paroles des forces de l’ordre. Des déclarations qui ont fait du bien dans le contexte difficile du moment.
INFIRMIÈRE
Reste les images de l’arrestation de ce qui semble être une infirmière, en blouse blanche.
De ce que l’on sait pour l’heure, cette femme, se prénommant Farida, aurait lancé des projectiles en direction de la police, blessant au moins un policier, avant de se faire interpeller. Elle est accusée « d’outrage et jet de projectiles sur les forces de l’ordre ».
La suite se voit sur les images filmées par @brutofficiel (Rémy Buisine). La manifestante se fait violemment interpeller, tirée par les cheveux, elle demande sans cesse sa « Ventoline » (utilisé par les asthmatiques). Elle fini le visage en sang.
ON EST FILMÉ
Ce qui pose beaucoup de questions c’est la fin de la vidéo, où le policier qui emmène l’infirmière semble dire « pas de violences, on est filmés ».
Cette petite phrase, si elle est vérifiée, est clairement de trop. Elle laisse entendre que si Rémy Buisine n’était pas là pour filmer, l’infirmière aurait passer un sale quart d’heure.
Je suis pas certain de ce qu’on entend sur la fin de la vidéo ; « Pas de violences, on est filmés » …