Guerini sur le grille de « RTL ». Gentil gars qui veut aider alors qu’il a les poches vides.
Selon Guerini, la jeunesse a des doutes sur son avenir. En voilà un, plein de bonnes intentions, qui a découvert l’eau chaude.
Stanislas Guerini était sur le grille dans les studios de « RTL ». Le gouvernement l’a choisi pour partir au front. Ce n’est pas un mauvais choix mais l’homme sonne creux.
Guerini, homme d’affaire avant d’entrer en politique aux côtés d’Emmanuel Macron, porte clairement à Gauche. Plusieurs de ses propositions montrent que son objectif vise l’aide et le support des plus faibles de la société.
POLICE
Guerini estime qu’il y a un problème dans la police mais que tous les policiers ne peuvent être jugés pour les débordements de quelques uns. Discours banal qu’on entend à chaque fois qu’il y a un scandale sur le sujet.
Le délégué général de « La République En Marche » prône le dialogue entre les policiers et les jeunes. Des initiatives montreraient que les rencontres fonctionnent et donnent à chaque partie une autre vision de l’autre.
Idée à creuser même si elle n’apporte pas de solutions sur le court terme. Les jeunes demandent en urgence au gouvernement de faire le ménage dans sa police. Et sur cette question, l’exécutif ne donne pas les bons signes.
PRESSE
Il aura fallu la diffusion d’un reportage « MédiaPart » et « Arte » pour que les juges prennent une plainte déposée il y a plusieurs mois en compte.
Dernièrement, c’est le site « Streetpress » qui a dévoilè un autre groupe « FaceBook » à 9.000 membres (dont beaucoup de policiers) et aux propos innommables.
Dans ces conditions, Guerini peut faire l’éloge du dialogue, il ne peut pas nier que la police est pourrie par des individus qui ne sont pas que des cas isolés. C’est pourtant ce qu’il soutien au micro de « RTL » pour tenter de minimiser les « affaires ».
COVID
Sur la crise Covid-19 et sa gestion, Guerini défend le fait d’ajouter une autre commission d’enquête aux deux autres existantes.
Pour l’opposition, c’est pourtant la volonté de créer un court-circuit dans les conclusions des uns et des autres pour brouiller le message. Sujet à lire sur « Libération ».
SOCIAL
Stanislas Guerini pense que le travail peut résoudre bien des problème en France. Il n’a sans doute pas tord. Mais nous sommes loin du sujet qui crispe les français ces derniers jours.
En plus des préoccupations sur les violences policières et le racisme, beaucoup ne veulent plus « du monde d’avant ». Demandeurs de changements radicaux, les citoyens ne voient pas d’autre chemin à suivre que celui emprunté avant la crise sanitaire.
AIDES
Le député aura dit mille fois le mot « aide » durant l’interview. L’État doit jouer un rôle important de support financier. Une vision loin d’être partagée, y compris dans son mouvement politique.
Sauf que le délégué ne veut pas de hausses d’impôts. Que ce soit pour la classe moyenne ou les plus riches. On a donc du mal à comprendre où le délégué « LREM » trouve l’argent pour aider les plus faibles de notre société.
C’est tout le problème avec Guerini. Il n’a pas de mauvaises idées mais il n’explique pas comment il arrive à ses objectifs.
Si les bonnes intentions ne peuvent pas lui être reprochées, on ne peut pas baser une politique (et une confiance en celle-ci) sur des rêves et des désidératas qui ne sont pas applicables.
Le Grand Jury du 07 juin 2020 …