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Clément Viktorovitch (Canal+) nous explique la rhétorique d’Édouard Philippe sur la réforme des retraites.
On a découvert Viktorovitch sur « C-News », aux côtés de Pascal Praud. Aujourd’hui, le politologue et chroniqueur, spécialiste de la rhétorique en politique, tient une quotidienne sur Canal+.
Édouard Philippe était sur « TF1 » pour annoncer ses réformes pour les retraites.
Il a en fait redit ce qu’il avait déjà présenté plus tôt dans la journée durant plus d’une heure (et en direct sur toutes les chaînes infos). C’était le 11 décembre dernier.
Pour l’occasion, Clément Viktorovitch a repris ses éléments de langage – pour comprendre encore mieux où le Premier Ministre voulait en venir. Au final, c’est pas beaucoup plus clair.
QUAND C’EST TROP BEAU
Selon Viktorovitch, « quand c’est trop beau pour être vrai, c’est que c’est trop beau pour être vrai » … Le chroniqueur parle de « propos creux » qui n’ont pour objectif que de mettre tout le monde d’accord.
Pour autant, cela ne veut pas dire que l’orateur a raison sur son développement. Il s’agit de faire la part des choses.
TOUS D’ACCORD AVEC PHILIPPE
Impossible de ne pas être en accord avec les arguments d’Édouard Philippe. Tout le monde veut une réforme juste et équitable. Tout le problème réside dans la manière de faire. Et là dessus, Philippe est vague.
Pour le politologue, le Ministre fait de la rhétorique, pas de la politique. Il tente de rassembler sur les principes sans trop entrer dans les détails qui fâchent.
PAS FERMÉ MAIS DÉTERMINÉ
Philippe dit être ouvert à la discussion et dit aussi être déterminé. L’un peu aller avec l’autre, mais le mélange est néanmoins difficile dans ce cas précis.
Le Premier Ministre ne veut pas céder sur l’âge de la retraite, passant de 62 à 64 ans. Hors c’est justement la « ligne rouge » des syndicats. Ainsi, le Ministre dit être ouvert à la discussion sauf ce sur quoi les syndicalistes veulent discuter.
Clément Viktorovitch : Le grand oral d’Edouard Philippe – Clique – CANAL+ …
Au passage, je remarque de DUPONT MORETTI fait un peu la tronche en écoutant Viktorovitch. Il donne l’impression de quelqu’un qui lutte pour ne pas intervenir dans la chronique du politologue …