Dans la vague « metoo » et « tutti quanti », les femmes se dressent contre les violeurs que sont les hommes.
Si ce n’est pas un tournant de l’histoire des relations hommes-femmes, ça y ressemble quand même beaucoup. Et pour que le message soit entendu, les femmes poussent le bouchon (un peu loin, Maurice!).
Pour les féministes qui sont dans l’extrême, les hommes seraient tous des violeurs. Une formule « choc » qui ne colle pas à la réalité. Ces femmes le savent. Ce ne sont pas des idiotes !
Sauf que pour se faire entendre aujourd’hui, il faut taper, et taper fort. C’est tout l’enjeu de ces femmes qui veulent qu’on les écoute enfin. Et c’est au Chili que tout a commencé, par l’initiative de groupes féministes, des mots et une chorégraphie.
«Un violeur sur ton chemin» : le slam féministe du Chili à la conquête de la planète ; « Libération ».
La parole et les chants des chiliennes raisonnent partout depuis plusieurs jours, notamment dans plusieurs villes de France.
A la différence qu’au Chili, les femmes risquent gros en menant ce type d’action. Plusieurs disparitions de féministes ont été déclarées. Des meurtres aussi.
Il faut savoir que le gouvernement chilien est plutôt peu regardant sur les faits de ce genre. Quand à la police, elle « travaille » quasiment sans le moindre contrôle. Ce qui lui donne le pouvoir de faire régner l’ordre selon ses propres règles.
En première ligne des manifestations depuis le début de la crise au Chili, ces femmes courageuses risquent des actions, parfois au péril de leur vie ; « Paris Match ».
Pour les françaises qui reprennent ce « cri de guerre », il y a un double emploie. Celui de dénoncer les viols, les violences et les meurtres commis par les hommes mais aussi soutenir ces chiliennes qui prennent de sérieux risques en se mettant ainsi en avant.
Au Trocadéro, un happening contre les féminicides inspiré du Chili …