Rachida Dati était interrogée par les journalistes de « CNews » et « Europe1 ».
Sans grandes surprises, Dati est contre la grève (ou le droit de retrait) des cheminots, critique sur le port du voile et favorable à la réforme des retraites. Petit bilan de son interview.
Un retour médiatique pour choper la mairie de Paris.
Rachida Dati revient au premier plan politique en étant candidate à la mairie de Paris. Ce qui lui donne l’occasion d’être invitée dans les médias, et notamment sur « CNews ».
Tous les sujets du moment ont été abordés. Avec une langue de bois limitée qu’on lui connait, elle n’a échappé à rien, tout en taclant à plusieurs reprises la politique d’Anne Hidalgo sur la gestion de la capitale.
Les cheminots ont pris tout le monde en otage, la réforme des retraites doit se faire et le Brexit est une bonne chose.
Sur les cheminots, elle est loin d’être d’accord avec cette « grève » sauvage. Toutefois, elle admet qu’il manque de l’humain dans les transports en commun. Ainsi, la raison de la colère est justifiée mais, selon elle, mal abordée par les travailleurs de la SNCF.
Sur les retraites, elle est favorable à la reforme (comme toujours à Droite) mais visiblement pas en accord avec les propositions du gouvernement Macron dont elle dit ne plus rien comprendre du système qui serait mis en place. Là aussi, le fond serait bon mais pas la méthode.
Avec le Brexit, Dati voit une possibilité de faire briller Paris. Un discours que l’on entend peu. Avec Londres hors-jeu, elle pense que la capitale française pourrait sortir gagnante en misant sur une place financière ou l’accueil des étudiants européens. Ça change des discours alarmistes généralement entendus sur le sujet.
Pas de voile en sortie scolaire, combat des islamistes et revoie des migrants dans leur pays.
Rachida Dati est sur une ligne ferme. Il faudrait interdire aux mères voilées de faire les sorties scolaires avec les enfants. Cela réglerait tout bonnement le problème de cette polémique.
Niveau islamistes radicaux, il faut aller plus loin que ce qui est proposé par le gouvernement. Elle accuse le laxisme des décisions et la responsabilité politique.
Dati est pour l’expulsion de tous les migrants qui n’ont rien à faire sur le sol français. Pour ce faire, il « suffirait » d’appliquer la loi. Là aussi, elle est sur la « Droiture » de sa ligne politique.
Agacée sur l’affaire Ghosn dans laquelle Dati est mise en cause.
Lorsque le journaliste, Michael Darmon, l’interroge sur sa mise en cause dans l’affaire Carlos Ghosn (elle aurait toucher des centaines de milliers d’euros en tant qu’avocate), la politique se défend et attaque Darmon sur un livre – « Belle-Amie » – qu’il avait écrit sur elle avec Yves Derai et sur lequel il se serait excusé. Elle met ainsi en cause les journalistes et leur volonté de créer des « affaires » qui n’en sont pas.
On remarquera que Rachida Dati n’a rien perdu de son « phrasé » et de son « punch » pour répondre aux attaques dont elle fait l’objet. Toujours vive d’esprit, elle plait en ce sens quand elle en rebute d’autres.
Rachida Dati : Le Grand Rendez-Vous du 20/10/2019 …