FRANCE MACRON 
Christian Venries et son allocution contre les « petites phrases » de Macron.
| Christian Venries est maire de Saint-Cirgues (Haute-Loire). Lors du « grand débat » qu’Emmanuel Macron a voulu organiser avec les politiques de proximités, l’homme s’est fait remarqué. Il n’a pas mâché ses mots pour dire à quel point il n’en peut plus des « petites phrases ». |
TRÈS DIRECTE
Avec les sorties verbales de Macron, le Président ne fait que mettre de l’huile sur le feu, explique le maire.
Illettrés, ceux qui ne sont rien, fainéants, … Emmanuel Macron porte sur ses épaules maigrichonnes le poids de ses propres mots. Pour lui rappeler, Christian Venries y est revenu lors du débat interminable avec les maires de France.
Pour ce maire de Saint-Cirgues, le Président de la République utilise la mauvaise méthode ; celle qui consiste à dire des choses qui fâchent. Une des raisons pour lesquelles des milliers de femmes et d’hommes avec un gilet jaune se sont retrouvés dans les rues.
Venries fait remarquer à Macron qu’il est plus que temps de mettre un terme à ces « petites phrases ». Elles ne feraient qu’amplifier une situation où les plus faibles en sont toujours les premières victimes, affirme encore le maire.
LA RÉPONSE
Pour répondre à Christian Venries, Macron explique que ce sont des bouts de phrases reprises dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Faux. Ce sont des morceaux choisis. Sortis de leur contexte comme l’affirme le Président ? Non. Pas du tout. Le contexte est bon et les mots ont été dits.
Pour en apporter la preuve, un certain « fillouga » a fait le travail sur « YouTube ». Il a compilé les critiques de Venries, la réponse de Macron, et, surtout, il publie les vidéos des fameuses « petites phrases » dans le contexte le plus large.
Macron a-t-il blessé (comme il dit s’en excuser dans l’une de ses dernières déclarations officielles à la suite de la « colère des gilets jaunes ») ? Sans le moindre doute. Emmanuel Macron ne semble pas comprendre la portée de ses mots.
Comme dans un repas de famille, il faut faire attention à ce que l’on baragouine entre deux bouchés (et en prenant garde de ne pas s’étouffer) pour ne vexer personne. Dans le cas contraire, c’est la brouille assurée.
Publié par « fillouga »..
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