FRANCE GILETS JAUNES 
Applaudir ou taper du flic ? Un paradoxe ? Droit de manifester et le refuser aussi.
| A Strasbourg, le Ministre de l’Intérieur souligne les applaudissements des habitants pour les forces de l’ordre alors qu’il se font « caillasser » à Paris. Un paradoxe, dit Castaner. Pas plus toutefois que de scander le droit de manifester et demander aux « gilets jaunes » de ne pas jouir de ce droit. |
PARADOXE
Le « paradoxe » ; contradiction logique ou absurdité. Quand Castaner dénonce ce qu’il dit lui même.
Analyse : Le paradoxe c’est donc faire ou dire une chose qui, par ailleurs, est contraire à ce que l’on fait ou dit. C’est contradictoire. Cela peut même aller jusqu’à l’absurde. En accusant les français d’être les victimes de schizophrénie, Castaner oublie qu’il en est aussi malade que ceux qu’il dénonce.
STRASBOURG
Les habitants de Strasbourg applaudissent les policiers qui ont maîtrisé Chérif Chekatt.
Ils étaient aux abords du cordon de sécurité de la police. Lorsque des policiers se sont approchés, ils ont été quelques uns à applaudir. A ces quelques mains qui se tapent pour se faire entendre, d’autres s’y sont joints. Ce qui a donné lieu à des applaudissements parfois nourris qui, sans aucun doute, ont réchauffé les cœurs des policiers.
Une scène que les chaînes infos ont repris en boucle. On en soupçonne même certaines d’avoir demandé à ce « public » d’applaudir au « top » du journaliste sur place pour faire « bien à l’image ». Cela ne change rien. Bien avant que les chaînes se disputent les applaudissements, ces derniers sont venus spontanément des habitants du quartier. C’est ce qui compte.
Le Ministre soutien que les policiers ne peuvent pas être applaudis un jour et « caillassé » un autre jour.
Castaner parle des manifestations à Paris des « gilets jaunes » qui, comme on a pu le voir, se soldent par des violences (même si ce n’est pas toujours de fait des manifestants eux-mêmes). Un risque, pour ne pas dire une certitude, de se faire violenté pour les policiers et « CRS » qui sont dans la capitale.
Les policiers sont fatigués. Même si les forces de l’ordre présentes à Strasbourg et ceux de Paris ne sont pas les mêmes, on peut comprendre l’état de nervosité des policiers à qui ont a rappelé que le danger terroriste est omniprésent.
MANIFESTER
Paradoxe : Castaner invoque le droit de manifester mais demande aux « gilets jaunes » de rester chez eux.
Il est aussi ridicule de dire que les policiers ne peuvent pas être aimés un jour pour être haïs l’autre que de crier le droit à la manifestation en la fustigeant.
Quand le Ministre dénonce ce qu’il croit être un paradoxe, il en fait un autre. Personne dans son entourage, pas plus que les journalistes (globalement contres les manifestations dans la capitale depuis plusieurs jours), ne semble lui avoir fait remarqué.
Publié par « Le Parisien »..
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