MONDE PLANÈTE 
Deux fois plus d’avions dans les airs en 2037 : L’angle écologique évincé.
| Si les compagnies se réjouissent du développement de leurs entreprises, des emploies créés et du « bénéfice pour le monde », pas un mot sur l’empreinte écologique. Ou plutôt si : Des menaces contre les « protectionnistes » … |
BÉNÉFICES POUR LE MONDE
Les compagnies aériennes ne voient que l’aspect positif de cette flambée des vols dans le monde.
Très positif « l’AITA » (« Association Internationale du Transport Aérien »). A en croire ce qui est publié dans la presse – « RTBF » – tout va pour le mieux ;
« Un doublement du nombre de passagers au cours des 20 prochaines années pourrait signifier 100 millions d’emplois dans le monde ».
Les compagnies mettent l’accent sur les emploies qui seront créés. Le mélange des cultures aussi, par l’ouverture de tous au Monde. Bref, une évolution idéale d’une technologie qui a révolutionné la planète.
Mais « L’AITA » passe totalement à côté du sujet qui enflamme le monde et brouille nos petites consciences : L’écologie.
Autant être précis tout de suite pour bien assimiler vers où nous allons ; c’est bien l’avion qui est le moyen de transport le plus polluant.
A lire : « Empreinte carbone : quel mode de transport est le plus polluant ? » – « Consommer Responsable ».
Certains, lobbyistes peut-être, tentent toutefois de nous faire croire le contraire. Au mieux, ils arrivent à mettre l’empreinte carbone de la voiture au niveau de l’avion (par passager). Sauf que le système de calcul pour en arriver là est plus que discutable, voir incompréhensible.
ÉCOLO … QUOI ?
Les déclarations des compagnies ne parlent pas d’écologie mais de « freinage de la croissance ».
Les compagnies savent parfaitement qu’elles devront se frotter à certains pays, et, même, certains clients potentiels. Mais elle savent aussi que, soucis écologique ou pas, les habitants de cette planète ne feront pas une croix sur des vacances au soleil et la découverte des autres facettes du monde.
C’est pour cela que pour en parler sans en parler (…), les compagnies commencent par une menace claire ;
« Nous prévoyons un impact négatif important sur la croissance et les profits de l’aviation si des mesures protectionnistes dures et restrictives sont mises en place ».
La « RTBF » explique, en d’autres mots, pour être bien certain que tout le monde comprenne bien le message ;
« Les tentations protectionnistes de certains gouvernements pourraient freiner la croissance ».
Attaquer avant d’être attaqué : une technique qui risque de ne plus trop bien fonctionner.
« L’AITA » sait à quoi elle devra faire face. Manifestations, prises de positions écologiques de certains États, … Tout est connu. Ce n’est pas un hasard si les compagnies parlent de « protectionnisme ». Le tout est de trouver des réponses pour calmer l’ardeur écolo « des gens » et leur donner bonne conscience.
Cette « réponse » a déjà commencé. Certaines compagnies proposent à leurs passagers de payer quelques euros pour compenser son empreinte carbone.
A lire ; « Comment compenser son empreinte carbone lorsqu’on voyage en avion » – « RTFB ».
Le problème c’est que les compagnies sont floues. Pas facile de savoir précisément à quoi servent ces « dons » qu’elles reverseraient à des « ONG ».
Il faut rester honnête. Penser que de planter des arbres – alors que d’autres passent leur temps à les abattre – va résoudre notre empreinte écologique causée par nos voyages en avions c’est de la science-fiction. Il n’y a qu’une seule façon d’éviter l’étouffement de notre planète : changer nos comportements, limiter nos déplacements dans les airs et privilégier ce qui pollue le moins possible.
Publié par « Brut »..
EN VIDEO « Le transport aérien et son impact environnemental »..