FRANCE QUESTION
Benalla armé pour sa propre sécurité. Le mensonge de la demande.
Lors de son audition devant les sénateurs, Alexandre Benalla a affirmé avoir demandé l’autorisation de porter une arme à feu pour sa sécurité personnelle. Rien à voir avec la protection du Président, dont il n’était pas le garde du corps. Sauf que la demande écrite ne dit pas cela. |
UN MENSONGE
Une arme pour se défendre contre toute « attaque personnelle ». Ce n’est pas sur cette base que le chargé de mission a eu son permis.
Alexandre Benalla laisse planer un sérieux doute sur l’obtention de son permis pour une arme à feu. Une autorisation qui lui a été fournie par M. Delpuech, préfet de police de Paris.
Benalla déclare que l’arme qu’il portait était uniquement destinée à sa propre protection. Selon lui, il était exposé et craignait pas sa sécurité.
Hors, on ne délivre pas d’arme pour « se protéger » via le préfet de police en France. Seul le Ministère de l’Intérieur peut, exceptionnellement, délivrer une telle autorisation. Benalla a d’abord tenté cette voix. Mais le Ministère de l’Intérieur lui a refusé à plusieurs reprises. Vient alors la « solution » du préfet, plus conciliant. Seule une fonction professionnelle pouvait permettre à Benalla d’avoir le droit de porter une arme. C’est ce qui est inscrit sur le document qui sert de demande écrite. A savoir ; chargé « d’une mission de police » et de la « coordination de la sécurité de la présidence de la République ».
ENTRE POTES
Un véritable arrangement entre « amis » pour qu’Alexandre Benalla puisse obtenir l’autorisation de porter cette arme à feu.
Il ne fait pas de doute que Benalla a été « aidé » pour avoir son permis de port d’arme. Une sorte d’arrangement. Puisque la sécurité personnelle n’est pas convaincante pour le Ministère, on vise la fonction pour justifier que cela passe par le préfet de police – qui, lui, dira oui sans faire trop d’histoire. Mais la demande est mensongère. Le chargé de mission à l’Élysée n’est pas « chargé d’une mission de police ». Il l’aura déclaré lui-même lors de son audition.
Cela soulève que dans les hautes fonctions de l’État, on joue des procédures pour « rendre service ». Cela peut ne pas être gênant quand on parle d’une place de parking plus proche de l’entrée que l’on attribue en « sous-main ». Mais on parle ici d’une arme à feu. Même s’il est établi qu’Alexandre Benalla avait l’expérience nécessaire pour s’en servir (un hobby et une passion certaine avec de nombreux passages au stand de tirs toutes les semaines), sa fonction ne lui permettait pas d’obtenir cette autorisation. Un mensonge, à moitié révélé, grâce à la commission d’enquête sénatoriale. Qui a dit que cette commission ne servait à rien ?
Publié par « RT France »..
EN VIDEO « Audition au Sénat d’Alexandre Benalla, ancien chargé de mission à la présidence de la République »..
CONSEIL BEAUTÉ : Il est plus beau gosse avec sa barbe ! Qu’il la garde !
Ton commentaire n’a aucun intérêt Trista … comme toujours … 😛
Y a nettement plus beau dans le genre beurre. T’as de la merde dans les yeux Tristana.
Deux heures trente minutes d’audition … Je passe la main lol
– Thierry –
Et pourtant, les chaînes infos qui ont toutes diffusé l’audition ont explosé leurs scores d’audience. Entre la vaisselle et le coup de serpillière, la ménagère de moins de 50 ans à maté le Benalla.
Des gens pensaient qu’on allait vivre la vérité du scandale en direct. Pas du tout. Des questions générales et sans grand intérêt pour des réponses du même genre.
Je crois que c’est Choen sur France4 qui a reproché au président de la commission d’avoir fait une audition qui n’a servit à rien.
C’est Patrick Cohen et c’était sur France5 dans « C à vous ». Il n’a pas dit que la commission ne servait à rien mais que lui comme d’autres s’attendaient à autre chose, comme des révélations.
Quelque chose ne colle pas. Pourquoi il désavoue des écrits incontestables ? En disant qu’il avait demandé une arme pour se protéger lui et lui seul, il savait que la demande était un faux. Le dire aux sénateurs est un aveux. Pour quelqu’un que l’on a dit bien préparé pour son audition c’est étrange …
– MICHEL –
MICHEL : Dire qu’il avait autorité ou chargé de mission de police aurait été un plus grand mensonge encore puisqu’il ne l’était pas. Il a choisi le moindre mal en expliquant qu’il y a eu « entente » pour lui délivrer une arme.
PRÉPARATION DE SON AUDITION : Il a en effet fort bien préparé son face à face avec les sénateurs. C’est flagrant dans le sens où il a usé à outrance de petites phrases avant ses réponses du genre « pour être précis » … en faisant une petite pause. C’est une technique de communication. Cela permet de gagner quelques secondes de réflexion avant d’ouvrir la bouche pour donner sa réponse.
Bonne analyse Oliver. Bravo !
– Maxime –
Pour moi ce type ne voulait qu’une seule chose : jouer au flic et mieux encore bodyguard. Encore un gars qui a trop maté la télé quand il était jeune.
C’est vrai qu’il est difficile de ne pas voir le cow-boy qui sommeil en Benalla …
Benalla n’a pas le profil normal pour en arriver là où il était. Le piège est une donnée qu’il faut prendre en compte. Je suis d’avis que tout ce ramdam autour de lui n’est pas innocent.
La bonne vieille théorie du complot … Soit. Sauf que c’est lui qui a insisté pour détenir une arme et qui a levé la main sur des manifestants le 01 mai. Personne ne l’a forcé.
On ne peut pas nier pour autant que certains n’ont pas sabré le champagne quand les médias lui sont tombés dessus.
Il y a toujours des gens pour se réjouir de tout, du pire comme du meilleur.