🔻 FRANCE / BENALLA : IL SE MOQUE DE QUI AVEC SON « PORT D’ARME » ? …


  FRANCE    QUESTION   ligne-noir

Benalla armé pour sa propre sécurité. Le mensonge de la demande.

ligne-noir

Lors de son audition devant les sénateurs, Alexandre Benalla a affirmé avoir demandé l’autorisation de porter une arme à feu pour sa sécurité personnelle. Rien à voir avec la protection du Président, dont il n’était pas le garde du corps. Sauf que la demande écrite ne dit pas cela.

UN MENSONGE

Une arme pour se défendre contre toute « attaque personnelle ». Ce n’est pas sur cette base que le chargé de mission a eu son permis.

Alexandre Benalla laisse planer un sérieux doute sur l’obtention de son permis pour une arme à feu. Une autorisation qui lui a été fournie par M. Delpuech, préfet de police de Paris.

Benalla déclare que l’arme qu’il portait était uniquement destinée à sa propre protection. Selon lui, il était exposé et craignait pas sa sécurité.

Hors, on ne délivre pas d’arme pour « se protéger » via le préfet de police en France. Seul le Ministère de l’Intérieur peut, exceptionnellement, délivrer une telle autorisation. Benalla a d’abord tenté cette voix. Mais le Ministère de l’Intérieur lui a refusé à plusieurs reprises. Vient alors la « solution » du préfet, plus conciliant. Seule une fonction professionnelle pouvait permettre à Benalla d’avoir le droit de porter une arme. C’est ce qui est inscrit sur le document qui sert de demande écrite. A savoir ; chargé « d’une mission de police » et de la « coordination de la sécurité de la présidence de la République ».

ENTRE POTES

Un véritable arrangement entre « amis » pour qu’Alexandre Benalla puisse obtenir l’autorisation de porter cette arme à feu.

Il ne fait pas de doute que Benalla a été « aidé » pour avoir son permis de port d’arme. Une sorte d’arrangement. Puisque la sécurité personnelle n’est pas convaincante pour le Ministère, on vise la fonction pour justifier que cela passe par le préfet de police – qui, lui, dira oui sans faire trop d’histoire. Mais la demande est mensongère. Le chargé de mission à l’Élysée n’est pas « chargé d’une mission de police ». Il l’aura déclaré lui-même lors de son audition.

Cela soulève que dans les hautes fonctions de l’État, on joue des procédures pour « rendre service ». Cela peut ne pas être gênant quand on parle d’une place de parking plus proche de l’entrée que l’on attribue en « sous-main ». Mais on parle ici d’une arme à feu. Même s’il est établi qu’Alexandre Benalla avait l’expérience nécessaire pour s’en servir (un hobby et une passion certaine avec de nombreux passages au stand de tirs toutes les semaines), sa fonction ne lui permettait pas d’obtenir cette autorisation. Un mensonge, à moitié révélé, grâce à la commission d’enquête sénatoriale. Qui a dit que cette commission ne servait à rien ?

ligne

  Publié par « RT France »..
  EN VIDEO    « Audition au Sénat d’Alexandre Benalla, ancien chargé de mission à la présidence de la République »..

ligne-noir

ligne