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  MONDE    FOOTBALL  

Une Coupe du Monde existe aussi sans le ballon. Poutine en patron veut peser dans « la belle image » pour confirmer.

Comme pour les Jeux Olympiques à Sotchi (2014), Vladimir Poutine compte bien donner une bonne image de son pays, de sa population et, qui sait, de sa politique. Même si l’ouverture de « balle » de cette coupe 2018 a été jugée limite « low cost », la cérémonie d’avant match a été réussie.

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SOTCHI

Souvent, il y a la mise en cause de la gestion des infrastructures. Des sommes astronomiques investies et un bouleversement des villes dans l’urbanisation et pour les habitants. A Sotchi, le retour des reporters étrangers montre que les bâtiments qui ont servi aux JO ne sont plus dans les priorités des politiques.

Une seul bâtiment est réellement utilisé aujourd’hui. Sur un sol gelé, patineurs et joueurs de hockey sur glace jouissent de cette infrastructure. Pour le reste, c’est le désert, ou presque. Certaines infrastructures prennent la poussière pendant que d’autres sont très dégradées.

Une ambition de faire de la ville un « attrappe-touristes ».

A Sotchi, il fait bon en été et froid en hiver. L’endroit idéal pour une station touristique. Le choix de cette région a été porté aussi par l’ambition d’attirer les étrangers. Sauf que les seules touristes qui s’y rendent, pour profiter de ce qui reste des JO (routes, restaurants, hôtels, …), sont en majorité des russes.

Assez peu d’étrangers ont coché cette case dans les envies de destination de vacances. Surtout que depuis les JO, 4 années sont passées. Plus personne n’a en tête de visiter cette ville, porté par le nom publié dans toute la presse et citée dans tous les médias. Cela étant dit, c’est toujours possible. Il y a ce qu’il faut pour vous accueillir, si l’envie vous en prend. La preuve sur « Booking.com », qui propose dans centaines d’établissements qui n’attendent que vous.

FOOT

Cette Coupe du Monde est un test de « confirmation » pour Poutine. Pas de « kouak » en 2014 (dans l’organisation en tout cas – sportivement c’est autre chose …), et il ne doit pas y en avoir cette fois-ci non plus. Tout est fait pour. S’il devait y avoir un drame pendant cette coupe, la Russie aura perdu tous ses efforts pour lisser son image cabossée.

Rappelons qu’il y a des doutes (plus ou moins sérieux) sur l’attribution de la compétition à la Russie. Au même titre que l’invitation au Qatar en 2022. Quand on y pense, c’est finalement souvent le cas. Mais il y a aussi la situation politique. Pour l’Europe, la Russie est le « diable » – presque autant que les États-Unis depuis que Trump est au pouvoir. La Russie par ainsi avec un handicap important sur son crédit sympathie.

Une cérémonie d’ouverture plutôt légère.

Rien de très flamboyant pour la cérémonie d’ouverture du premier match qui opposait le Russie à l’Arabie Saoudite. On est loin du scénario déployé lors des JO de 2014. Seul réel invité de marque ; Robbie Williams – qui aura réussi à faire parler de lui après avoir fait un doigt d’honneur devant les caméras.

Les supporters russes et racistes bannis.

Les russes ont été obligés de faire le ménage dans leurs rangs. Depuis l’annonce de la tenue de la Coupe dans le pays, les observateurs s’inquiétaient de cette image raciste que les russes donnent au monde, et au football en particulier. La « Fifa » s’en serait mêlée aussi, demandant aux organisateurs de balayer tous les supporters qui pourraient avoir un comportement inapproprié pendant les matchs. C’est notamment ce qui a eu lieu lors du match amical entre la France et la Russie, le 28 mars dernier, où Ousmane Dembélé avait été ciblé par des cris de singe. Outre cela, il y a aussi des chants, ouvertement racistes, qui ont pris place dans les stades russes ces dernières années. Pas question de voir cela lors de cette Coupe.

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