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  FRANCE    ACTION SOCIALE  

Le gouvernement gagne du terrain alors que le mouvement social s’essouffle.

Pour les syndicats, c’est « totalement fou ». Les français semblent résigné. Ils ne veulent plus se battre, trop préoccupés par la voiture à rembourser ou la finale de « The Voice ». On est pas prêt de voir une véritable cohésion sociale.

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CONSTAT

Le gouvernement Macron ne recule pas. Il attend, patiemment. Il paraît avoir compris que dans la durée ce n’est pas lui qui va plier. Le temps joue pour lui. Il doit juste attendre le coup de sifflet final pour jouir de sa victoire.

Manifestations : Où sont les gens ?

Trop peu de monde dans les rues. Le constat est celui-là. La lutte pour les acquis sociaux ne fonctionnent plus. Un Macron convainquant et hypnotisant et, peut-être, des français fainéants, trop usés de se battre pour leur boulot que pour trouver la force d’une levée de boucliers. Trop occupés aussi à se demander ce qui se passera dans l’heure qui suit plutôt que le lendemain.

CA NE PREND PAS

Les syndicats et la « Gauche » doivent se rendre à une évidence qui se profile ; la contestation ne prend pas ailleurs que dans leurs rangs. Pour le reste, on juge que le gouvernement Macron fait le job. Les français seraient même prêt à revoter pour lui si des élections avaient lieu demain. Avec ce sondage en poche et le manque de mobilisation, Macron ne craint plus rien. Il peut attaquer de front sans avoir peur d’un soulèvement populaire.

La communication du beau gosse.

Le Président de la République a une communication qui passe bien. Très bien même. Il est vraiment convainquant. Qu’il aie en face de lui des journalistes ou des cheminots en colère, il s’en sort « toujours » avec les honneurs. Une communication faite de pirouettes, de confettis et de quelques « clashs » pour bien faire comprendre qu’il en a dans le pantalon.

Mais il ne faut pas imaginer qu’il n’y a aucune stratégie là dessous. On parle de la politique. Un politique est un acteur, menteur, qui s’arrange de ce qui lui convient pour omettre ce qui le dérange. C’est la fonction qui le veut. Reste que si on est bon dans ce rôle, on peut faire croire aux français ce que l’on veut et tracer sa route dans la direction que l’on a choisi.

PAS FINI

Les contestataires des politiques menées en France gardent une certaine confiance. Pas le choix. Il faut trouver la force de rester motivé. De se dire que tout ça, ce n’est pas pour rien. On voit néanmoins que plus le temps passe, plus on boude dans les chaumières. Sortir dans la rue pour quoi faire ? Macron a montré qu’il ne cédera pas. S’il fait ce qu’il dit mais ne dit pas toujours ce qu’il fait, il reste le Président de la nouvelle génération politique. Un souffle nouveau pour des mesures qui ne le sont pas toutes. Peu importe. Il se passe des choses, la France bouge.

Ne rien lâcher, surtout pas.

Laisser tomber le combat contre le gouvernement revient à donner toute légitimité à ce dernier. On sait que si Macron passe le cap des réformes qui se jouent en ce moment, il aura réussi sa présidence. Par défaut, les français lui donnent ainsi « carte blanche » pour avancer.

Pour beaucoup de citoyens, il est question de le laisser jouer au chef, en attendant de voir. Les français veulent que ça bouge. Et Macron bouge beaucoup. Bon point. Seuls les résultats conteront. Si c’est positif, le Président a tout gagné et les français seront dans l’admiration et dans le vote pour le reconduire pour un nouveau tour de cinq années. Par contre, si ça coince et que les choses ne se passent pas comme prévues, qu’on ne voit qu’une minorité de points positifs et que cela touche à long terme le porte-feuilles, le Président comprendra sa douleur. Il joue gros, il prend de sérieux risques. Il promet beaucoup, les français en attendent encore plus. Sans pitié, ils ne lui laisseront pas le loisir de les tromper.

  Publié par « CLNEWS »..
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