↘ FRANCE / FAC DE MONTPELLIER : LE DOYEN, CE « FOU FURIEUX » ? …


    FRANCE    VIOLENCES DANS LA FAC DE MONTPELLIER  

Montpellier : Le doyen, Philippe Pétel, aurait ouvert les portes aux « casseurs ». Il a démissionné.

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Dans la nuit de jeudi à vendredi, des « casseurs », cagoulés et armés, sont entrés dans la fac de Montpellier pour agresser les étudiants. Ceux-ci étaient mobilisés contre la loi qui modifient l’accès à l’université, le plan étudiant, la réforme du bac et la sélection.


    Qui a ouvert les portes ?  

Selon des témoins (qui ne seraient autres que les élèves), c’est Philippe Pétel qui aurait ouvert les portes de la fac aux casseurs.

Dans un reportage filmé plus tôt sur « France 3 », et avant les violences, on pouvait voir le doyen s’opposer aux revendications des étudiants. Aussi parce que, selon lui, les étudiants qui avaient pris possession de l’espace de la faculté ne faisait pas partie des élèves habituels de la fac de Montpellier.

Il semble que la venue de ces gens cagoulés était une façon de couper court à l’occupation des étudiants qui manifestaient contre les nouvelles réformes gouvernementales. Ce qui a parfaitement fonctionné. Tous les étudiants manifestants ont évacué la fac, chassés par ces casseurs très violents, armes à la main.

C’est ce qui a mis comme un doute dans la tête des journalistes de « France 3 » qui sont revenus pour rencontrer de nouveau le doyen. Après les violences, Philippe Pétel parle d’altercations entre les étudiants. Selon lui, « les étudiants se seraient un peu bagarrés entre eux ». Hors, quand on voit les images filmées par les étudiants avec leurs smartphones, on est loin de « bagarres » au sens « on se frappe dessus les uns les autres ».

    Barre de fer, « teaser » ?  

Les supposés étudiants qui ont délogé les « grévistes » n’avaient rien d’étudiants ordinaires. Ils étaient cagoulés, munis de barres de fer, de bâtons de bois, de « teasers ». C’était des violences faites pour « dégager » les étudiants. Avec plusieurs étudiants hospitalisés, le but qui semblait être de mettre un terme à l’occupation de la fac a été atteint.

On ne pouvait pas imaginer que de telles pratiques soient possibles en France. Et, selon les témoignages qu’il va falloir vérifier, avec la complicité d’un responsable nommé par l’Éducation Nationale. Ce qui laisserait supposer que cette institution de l’État a laissé entre les mains d’un « fou furieux » la responsabilité de centaines d’élèves.

De plus , les élèves agressés dénoncent les agissements de l’administration. Cette dernière affirme avoir immédiatement averti la police alors que celle-ci serait arrivée à 01h du matin quand les violences ont débuté entre 23h et minuit …

    Une vrai démission ?  

Le doyen Philippe Pétel a donné sa démission. L’administration récuse lui avoir demandé. Il l’aurait donc donné de son plain grès, « à la suite des événements ». Fait plutôt étrange puisqu’en agissant ainsi, il accrédite le fait qu’il a une responsabilité dans les violences. Pensant peut-être échapper à la justice en se mettant en retrait, il est rattrapé par plusieurs plaintes des étudiants violentés et blessés, et de leurs parents.

A la justice maintenant d’établir ce qui s’est passé dans le détails. A savoir si le doyen a en effet laissé entrer les casseurs, qui sont les casseurs et s’il y avait des professeurs parmi eux. Des élèves auraient reconnu au moins deux professeurs parmi les personnes cagoulées parce qu’ils étaient habillés de la même manière que la journée.


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  Publié par « L’Obs »..
  EN VIDÉO    « Des hommes armés attaquent des étudiants occupant la fac de Droit de Montpellier »..

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Publié par « France 3 Occitanie »..
EN VIDÉO « Montpellier : des étudiants occupant la fac de Droit passés à tabac par des hommes cagoulés »..

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