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Darmanin face à Martichoux : Le politique accuse la journaliste de suivre les mauvaises odeurs. Martichoux obligée de souligner ; « je fais mon travail ».
Après 10 minutes d’interview, Le temps commençait à sembler long. Enfin, la journaliste Élizabeth Martichoux en arrive à ce que tout le monde attendait ; Gérald Darmanin et son affaire d’abus de confiance. « RTL » ne titre d’ailleurs que la dessus dans son « compte-rendu ». Bien conscient que ce que voulait l’auditeur n’était autre que des nouvelles croustillantes du politique et de la plaignante. Mais rien à se mettre sous la dent. Si ce n’est le recadrage de la journaliste qui ne bronche pas.
RAPPEL DE L’ACCUSATION
Rappelons qu’une jeune femme accuse Damanin d’avoir profiter d’une situation de détresse sociale et financière. Elle déclare lui avoir fait des faveurs sexuelles en échanges de quelques services. Sans que Darmanin n’aie jamais usé de violence, la plaignante dit s’être sentie « obligée » d’être « gentille ». Sur le site de « Médiapart », elle explique notamment plusieurs rendez-vous. Ce que Gérald Darmanin refuse de confirmer. Il avait déclaré sur « BFM TV » ne pas connaitre cette femme. Il l’a confirmé à l’antenne de « RTL ». Il n’aurait jamais croiser la plaignante. Précisons aussi que cette affaire est la seconde du genre. Une autre femme, pour des faits similaires, avait déposé une plainte contre le politique. Par deux fois, la justice à prononcé un « classé sans suite ». Trop peu d’éléments pour juger.
DARMANIN ENVOIE MARTICHOUX SUR LES ROSES
Inévitablement, l’interview, qui a essentiellement porté sur les chemins de fer, devait relever les questions qui fâchent. Finalement, elle aura fallu attendre 11 minutes pour un échange de 120 secondes sur le sujet. Darmanin commence par tacler Martichoux sur la façon dont elle traite l’information. Dans la première affaire, la journaliste en a parlé tous les jours lors de la réouverture du dossier et pratiquement jamais quand la justice a pris sa décision, lors du classement sans suite. Ce que Martichoux ne contredit pas. Elle ne peut pas. Darmanin dit vrai. Mais c’est le cas pour toute la presse. Martichoux n’a pas fait pire que les autres. Comme tous, la journaliste n’a pas fait grand cas de la relaxe de l’homme politique. Manque de chance, c’est en face d’elle que se trouvait Darmanin ce mercredi matin. C’est donc elle qui prend.
Coup de grâce ; Darmanin cite Georges Pompidou qui disait ; « J’ai perçu chez deux ou trois le vilain frémissement des narines sentant venir les boules puantes et se délectant des odeurs d’égouts ». Et à Martichoux de répondre ; « Vous me permettez encore une question, je fais mon travail … » Elle réussira finalement à poser deux interrogations tout en se justifiant. Mais le fait est que Darmanin a décoché une flèche que Martichoux a été incapable d’esquiver. Elle court derrière les mauvaises odeurs de la polémique et les ragots des bouches d’égouts … Comme toute la presse traditionnelle …
Tout ce bordel pour une petite pipe ?
…
Tais-toi Trista !
Je pense qu’il ne s’attendait pas du tout à ce genre de questions de la part de Martichoux … 😛
Ha ! La presse ! Inviter un politique pour lui parler 10 minutes d’un sujet dont on se fiche comme du premier string pour enfin arriver à ce pourquoi il est venu … Que de temps perdu !