CONSEIL : Vous devriez supprimer votre compte « FaceBook » ou « Twitter ». Trop dangereux pour votre activité professionnelle.
Après l’affaire Mennel, cette jeune femme, candidate de « The Voice », qui a du quitter le télé-crochet à cause de messages complotistes sur les attentats en France, on apprend qu’une employée peut aussi se faire virer pour des propos sur son réseau social. Une femme ayant critiqué son entreprise et ses collègues en « privé » s’est vu licenciée pour « faute grave ».
TROP DANGEREUX
Le meilleur conseil est de supprimer votre compte. Mais on sait que pour beaucoup c’est « impossible ». Autant se trancher la gorge tout de suite. Alors, au pire, évitez absolument de poster des messages en donnant votre opinion sur des sujets « sensibles », voir, sur l’entreprise qui vous emploie.
Retour vite fait sur le « dossier » Mennel Ibtissem et les « tweets » qui l’ont poussé vers la sortie de « The Voice » : « C’est bon, c’est devenu une routine, un attentat par semaine ! Et toujours pour rester fidèle, le ‘terroriste’ prend avec lui ses PAPIERS d’identité. C’est vrai que quand on prépare un sale coup, on n’oublie SURTOUT PAS de prendre ses papiers ! ! #prenezNousPourDesCons » ET « Les vrais terroristes, c’est notre gouvernement ».
La suite c’est une vidéo, réalisée dans la nuit, pour dire qu’elle quittait l’émission, de sa propre décision. Quelques minutes plus tard, la boite de production de « The Voice » la soutien pleinement. Ça ne sent pas du tout l’arrangement entre « amis ». Quoi qu’il en soit, il n’y a pas que dans le petit écran que les anciens messages peuvent vous péter à la gueule.
UNE FEMME PERD SON EMPLOIE
« Le Figaro » titre ; « Licenciée à cause de ses messages privés sur Facebook ». Le « hic » c’est que la notion « privé » saute lorsque qu’on laisse sa session ouverte, à la vue de tous, et que l’on est pas devant son ordinateur (décision de justice). Ses collègues ont pu lire à loisir ce qu’elle postait. C’est pas très chic comme comportement mais bon … c’est ainsi qu’ils ont pu lire les injures qu’elle proférait envers eux, le patron et l’entreprise. Elle est licenciée pour « faute grave ». La justice, vers qui elle s’est tournée pour se défendre, confirme le qualificatif de « faute grave » et la condamne à verser 1.500 euros de dommage à son employeur.
On voit de plus en plus que les réseaux sont dangereux. Faire un commentaire, publier un message, partager une photo, … Il semble que tout peut vous êtres reproché. Vraiment, il faut être très (très!) prudent.
Quelqu’un viré sur base des propos publiés sur Internet : C’est loin d’être la première fois. Je comprends pas que des gens, même jeunes, n’aient toujours pas assimilé cette donnée.
C’est justement parce qu’ils sont jeunes qu’ils font des bêtises. Celles-là aussi.
J’ai du mal avec la notion de « privé ». Cela revient à dire que si je laisse ma maison portes grandes ouvertes et que des gens entrent, ils ne sont coupables de rien ?
La notion de propriété privée doit être clairement formulée. Je crois que des gens qui entrent dans ta maison (qui ne touchent à rien, ne volent rien, …) ne risquent pas grand chose légalement. Voir, rien du tout.
Si vous donnez un marteau à un singe il ne plantera pas un clou. Il s’en servira pour taper sur ses congénères.
Hum … 😀
Pas sur les réseaux sociaux et pas prêt d’y être.