⚛️ FRANCE / LES HARCÈLEMENTS DE RUE : RIEN DE DÉFINI POUR L’INSTANT …


C’EST VAGUE : Harcèlement de rue en France ; Marlène Schiappa franchement pas claire en attendant un rapport parlementaire.


Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes en France, avait fait un cheval de bataille des harcèlements de rue. Se faire siffler, injurier, demandes insistantes, voir mains aux fesses … Cela doit cesser. Pour en arriver à changer les acquis des hommes à faire et dire tout et n’importe quoi, Schiappa veut sanctionner. Pour l’instant, on est un peu nul part dans ce dossier. Mission en cours …


CONSULTATION DE PLUSIEURS MOUVEMENTS POLITIQUES

Avant de prendre une décision définitive sur la question, Marlène Schiappa attend un rapport. Celui de plusieurs parlementaires qui étudient le sujet. Sur cette base, elle prendra les décisions qui s’imposent. Une chose est certaine, il y aura du mouvement dans les habitudes des hommes. Ils pourront être sanctionnés d’une amende, qui n’est pas (non plus) définie pour le moment. On parlerait « d’outrage sexiste », verbalisé en flagrant délit par la police. Le soucis évident qui saute aux yeux de tous, c’est cette qualification de « flagrant délit ». Quel est le crétin qui, aujourd’hui déjà, va se permettre d’embêter une femme en rue devant la police ?

Prendre des dispositions et mettre le harcèlement de rue dans la classe de délit est une chose. Faire en sorte que la sanction puisse être appliquée en est une autre. On voit vite que le sujet n’est pas facile. C’est à mettre à la décharge de Marlène Schiappa. Fini les déclarations des premiers jours, dans la fougue du scandale. Face à la réalité, la secrétaire déchante un peu.

LA BELGIQUE EST EN AVANCE MAIS …

Suite à la vidéo d’une jeune femme dans les rues de Bruxelles, la ville a prit ses dispositions. Désormais, les hommes qui importunent les femmes doivent s’acquitter d’une amende de 250 euros. C’est le prix à payer pour des attitudes inappropriées. Mais comme en France, la capitale belge se heurte au même problème de « flagrant délit ». De plus, les femmes qui portent plainte ne sont pas nombreuses. Il semble que ce type de situation fait « partie de la vie ». C’est assimilé comme quelque chose de « pas si grave », finalement. Il faut tracer son chemin sans faire d’histoire.

UNE BRIGADE POUR PUNIR LES GROS LOURDS ?

En France, on tente néanmoins de trouver des solutions pour aller dans le sens du flagrant délit. Pour beaucoup, cela pourrait être la solution à court terme. Il s’agirait d’utiliser des policières en civils pour se balader dans des rues ou des quartiers où le harcèlement a été dénoncé (même de façon « non officielle »). Ainsi, le fameux « flagrant délit » sera simple à acter. Une leçon pour les premiers hommes qui tomberont dans le « piège ». Le but étant de faire prendre conscience que harceler dans la rue (ou dans l’espace publique de façon générale) est autant un délit que le harcèlement au travail, mieux assimilé comme tel dans la tête des hommes.

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Harcèlement de rue : « C’est très compliqué » à définir, reconnaît Marlène Schiappa.
Publié par « Les Echos ».

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Femmes, Harcélement de rue Envoyé spécial _1.
Publié par « Cinopa ».

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Harcèlement de rue, ils tombent sur leur mamans.
Publié par « POSITIVR ».

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