L’enquête sur le disparition de Maëlys n’avance plus. Les parents en conférence de presse.
Un suspect est toujours en cellule. Il y a des pistes, des doutes et des éléments qui plaident contre lui. Mais rien ne pouvant véritablement être considéré comme une preuve. Les recherches s’essoufflent.
Qu’est-il arrivé à la petite Maëlys, 9 ans ? Lors d’une fête de mariage, le 26 août 2017 à Pont-de-Beauvoisin, dans l’Isère, l’enfant disparaît. Lorsque les parents s’en aperçoivent, ils demandent à tous les invités des informations. Sans succès. Ils appellent la police qui lance les recherches. Depuis, un homme a été privé de liberté. Il aurait eu des contacts avec l’enfant. Selon lui, elle serait entrée dans sa voiture pour y voir les chiens qui s’y trouvaient. L’histoire s’arrête là, selon lui. Elle serait sortie de la voiture et retournée continuer la fête avec les autres invités.
LE SUSPECT NIE TOUT EN BLOC
Si le suspect de 34 ans nie depuis le début et qu’aucune preuve ne l’accable, certains faits restent troublant. C’est ce qui fait que de nombreux enquêteurs pensent qu’il est impliqué dans la disparition. C’est aussi ce qui a permis au juge de le privé de liberté. Depuis plusieurs semaines, il est en prison. Non seulement il nie toute implication, mais il donne une réponse à tous les éléments découverts par la police.
Il s’est absenté pendant les festivités du mariage selon des témoins. Pour une activité de trafic de drogues et changer de short, chez lui, répond-t-il. Une trace « ADN » a été retrouvée dans sa voiture, à l’avant du véhicule. Hors, il dit en effet que la petite est entrée dans sa voiture avec un autre enfant. Mais à l’arrière du véhicule, selon lui. Quand au deuxième enfant, il ne s’est pas fait connaitre. Quelques heures après la disparition de Maëlys, il lave « énergiquement » sa voiture en s’attardant sur l’intérieur. Selon lui, parce qu’il avait l’intention de la vendre. Enfin, il a caché aux enquêteurs un deuxième téléphone portable, qu’il utiliserait pour ses petits trafics de drogues.
LES RECHERCHES NE DONNENT RIEN
Les enquêteurs sont désemparés. La recherche d’un enfant est un mission délicate. Et par sa complexité, et par les émotions qu’elle suscite. Mais malgré toutes les pistes étudiées, les endroits fouillés, les lacs sondés, aucune trace de la petite Maëlys. Il semble que les policiers soient au bout du bout. Leur seule piste sérieuse reste le suspect, qui, s’il n’est pas coupable, en sait peut-être plus qu’il n’en dit.
L’APPEL DES PARENTS
Ce qui laisse malheureusement entendre que les enquêteurs pataugent, c’est la conférence de presse des parents. C’est souvent un appel au secours, des parents, bien-sûr, mais aussi des autorités, qui ont l’espoir de faire resurgir quelque chose d’une telle conférence face aux médias qui relaient ensuite.
Les parents remercient ceux qui les aides, ceux qui œuvrent pour retrouver leur fille et ceux qui leur ont montré des marques de sympathies et de soutiens. Ils demandent notamment au suspect qui est incarcéré de dire tout ce qu’il sait aux enquêteurs. On les sent à bout. Qui, à leur place, ne le serait pas.
Affaire Dutroux.
J’espère que les policiers ont bien fouillé tous les endroits où pouvait aller le suspect. Il faut se rappeler de l’affaire Dutroux en Belgique et des « caches » dans les murs de sa cave, devant lesquels les policiers sont passés sans rien avoir vu alors que les petites y étaient encore.