Philippot : Les médias lui ouvrent encore les portes, mais pour combien de temps ?
Un retour en arrière pour le « Front » sans l’aspect social de sa politique. Sans violence ou arrogance, Florian Philippot tape tout de même à petite dose sur le parti mais pas sur Marine. Pas pour l’instant en tout cas. Plus tard peut-être.
Si on en croit les « sages » paroles de Philippot, Marine Le Pen va se retrouver bien seule sans lui. L’entourage de la Président du « Front National » appellerait à un retour aux sources, mettant en avant l’immigration et le nationalisme en oubliant tous les autres sujets. Sorte de bond dans le passé du « FN » de papa. Un problème, estime Philippot, qui est convaincu que jamais le « Front » ne pourra un jour gouverner s’il n’a pas une vision globale et cohérente de tous les sujets de fonds pour l’avenir de la France.
UN GÂCHIS SELON PHILIPPOT ET LE PEN
Florian et Marine sont au moins d’accord sur une chose ; le départ du vice-président est un gâchis. La plus grande discorde entre les deux reste le fait que Philippot pense que le « Front National » manque de perspective et de sérieux pour arriver au pouvoir. Marine Le Pen pense quand à elle que les dernières élections montrent que le parti est sur le bonne voix. Sauf que sans Philippot c’est le volet social et économique qui s’envole. C’est lui qui a amené le « Front » sur cette voie. Il suffit de lire le programme politique du « FN » avant et après Philippot pour s’en rendre compte. Marine peut s’en défendre mais son ex vice-président a donner une autre couleur au parti. Une couleur plus abordable, plus visible et moins diabolique.
L’AVENIR DE FLORIAN PHILIPPOT
Philippot pourrait ouvrir une brèche pour la création d’un parti politique. Il semble attendre de voir qui serait près à suivre. Il est notamment question de Dupont-Aignan. En tout les cas, il est certain que Philippot ne compte pas à laisser tomber la politique tout de suite. Comme il l’a dit à plusieurs reprises, il ne quittera pas ses fonctions publiques tant qu’il aura des projets pour la France. Et visiblement, des projets, il en a beaucoup.
Dans ses différentes interviews, on peut voir qu’il ne change pas le fond de son discours. Il reste convaincu de la sortie de l’Europe et ne démord pas sur le fait de retrouver une souveraineté monétaire pour être « libre ». Un discours qui a notamment mis dans le mur Marine Le Pen lors du débat face à Emmanuel Macron.
SON AVENIR DANS LES MÉDIAS
Pour le moment, Philippot a toujours les portes qui s’ouvrent devant lui. Les médias veulent savoir, non seulement les raisons de son départ, mais comment cela se passe vraiment dans le camp des « frontistes ». Tous les journalistes attendent la glissade de Philippot, quelque chose de croustillant. Si on regarde bien toutes ses interviews depuis son départ du « FN », au moins la moitié du temps est destinée à parler du « Front ». Le reste concerne son avenir et ses projets, voir les copinages et alliances possibles dans l’échiquier politique.
Mais pour l’instant, l’homme politique ne lâche rien. Il sait que c’est sa monnaie d’échange pour que, dans quelques mois, peut-être, il puisse revenir dans toutes les télévisions et les radios. Si on regarde dans le prisme de la communication, le fait que Philippot reste sobre sur avec ses ex-compagnons « frontistes » est un bonne stratégie. Ce n’est pas le moment. Le jour où il aura besoin de visibilité, il lui suffira de souffler dans les oreilles des journalistes qu’il a des révélations à faire pour que le tapis rouge lui sois déroulé. Une cartouche qu’il garde précieusement et qu’il ne devra peut-être pas utiliser. Tout dépend de l’accueil que lui réserveront les médias pour parler de lui le moment venu.
Bon client.
Philippot est un bon client. Je crois pas qu’il va disparaitre aussi facilement. Il va encore bien nous prendre la tête un bon moment.