Pour « prendre de la hauteur », c’est Christine Angot qui remplace Vanessa Burggraf dans « On N’est Pas Couché ».
Le départ de Vanessa Burggraf pour la direction de « France24 ».
La journaliste Vanessa Burggraf avait parlé de son départ vers « France24 » alors que Laurent Ruquier venait d’annoncer la suite pour une nouvelle saison des deux chroniqueurs. Elle a pris la production de court, même si on imagine qu’il y avait un « plan B » dans le fond d’un tiroir. Selon Burggraf, la proposition de « France24 » ne pouvait pas se solder par un refus. Il faut dire que la chaîne info lui a proposé la direction du département international. Belle place.
Christine Angot était déjà dans les petits papiers de Ruquier.
Dans la tête de Ruquier, il semblait clair que cela ne pouvait être qu’une femme. Depuis le couple Caron et Polony, la parité homme-femme semble trouver grâce aux yeux de Catherine Barna, la productrice avec Ruquier. Celui-ci voulait aussi ne plus faire appel à une journaliste pour, selon lui, « prendre de la hauteur ».
Faire cette proposition à Christine Angot n’a pas été un choix « à l’aveugle » pour autant. Il ne s’agissait pas juste de trouver quelqu’un pour être aux côtés de Yann Moix. Il fallait une femme avec « du coffre », du bagou, des opinions tranchées. Angot, qui avait déjà été citée pour prendre la place de Léa Salamé avant que le choix ne se porte sur Burggraf, semblait être la candidate parfaite.
Pour ceux qui ne la connaisse pas, qui est Christine Angot ?
La première chose qui vient à l’esprit quand on parle de Angot c’est « grande gueule ». Elle a étudié l’anglais et le droit, a des avis sur (presque) tout, des opinions qu’elle donne sans compter et une ligne de conduite dont elle ne s’écarte que rarement.
A 58 ans, cette romancière a connu de multiples succès avec ses livres. Reine de la controverse, dans ses interventions en presse écrite ou à la télévision, elle ne va sans doute pas passer inaperçue dans « On N’est Pas Couché ».
Dernièrement, elle s’était fait largement remarquée dans l’émission politique de « France2 », face à un François Fillon en pleine campagne et embourbé dans « les affaires ». On l’aura accusé d’avoir « violenté » le candidat avec des mots aussi tranchants qu’une lame de couteau japonnais. Ce qui lui aura valu autant de commentaires positifs que de messages négatifs et injurieux. Mais, surtout, une bataille de textes, dans la presse, entre ceux qui prenaient la défense du politique et les autres.