Depuis le soutien de Valls, Macron en est réduit au rang de sous fifre de Hollande.
FRANCE. C’est surtout le camp de Fillon qui tape à grand coup sur le clou. Emmanuel Macron passe son temps à se défendre de la caricature à laquelle il a droit depuis plusieurs jours. Pas facile de rendre son programme audible dans ces conditions.
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Macron doit à tout prix s’éloigner de l’image de représentant du Parti Socialiste. Il en va de sa candidature.
A quelques dizaines de jours des élections, Macron doit se positionner pour que les français puissent avoir une vision clair de sa ligne de conduite. Pour l’instant, le candidat, jugé confus par beaucoup d’électeurs et quelques journalistes, doit absolument donner une ligne claire de sa démarche. Souvent d’accord avec tout le monde, il aurait du mal à s’affirmer. C’est son talon d’Achille. En tout cas, c’est ce que tous ses concurrents et détracteurs essayent de faire croire.
Les rapprochements avec le PS n’arrangent rien. Les français veulent changements et fraîcheur. Un poste qu’il occupait relativement bien jusque là. Mais si l’étiquette PS lui colle à la peau, sa campagne pourrait prendre un sacré coup au point de connaitre une perdre vertigineuse de confiance.
Valls et le plombage de la campagne Macron. Le cibler comme candidat PS ; les fillonistes ont trouvé leur angle d’attaque.
Pour toucher Macron, il faut le piquer là où cela fait mal. François Fillon, en appelant le candidat « Emmanuel Hollande », donne le ton. Le soutien de Manuel Valls aurait levé tous les doutes. A tel point que certains imaginent que le départ volontaire de Macron, alors qu’il était membre du gouvernement, serait une mise en scène socialiste en prévision des prochaines élections. C’est fort de café mais en politique même l’impossible est envisageable.
| Press Link | Le Parisien : Présidentielle : A Toulon, François Fillon cible « Emmanuel Hollande ».
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