LES LANCEURS D’ALERTE

L’Europe veut protéger les « lanceurs d’alerte ». Ce n’est qu’un début, même s’il était grand temps …

MONDE. Les « lanceurs d’alerte » ce sont ces hommes et femmes qui dénoncent sans rien attendre en retour. Ils estiment découvrir des éléments de sociétés, économiques, de santés ou environnementales qui sont dangereux et/ou illégaux.

Nous avons pu entendre parlé de ces gens dans différentes affaires. Nous citerons le « Watergate » (W. Mark Felt), pollution de l’eau à Hinkley (Erin Brockovich), les écoutes de la Nasa (Edward Snowden), les évasions fiscales (Hervé Falciani), l’affaire Kerviel (Sylvain P.) ou encore l’affaire « Clearstream » (Denis Robert et Ernest Backes).

L’Europe fait un pas en avant. C’est un début qui est apprécié par les « lanceurs », mais il en faut plus.

Toutes ces personnes ont pris des risques pour dévoiler ce qui deviendront « des affaires ». Certains ont été condamnés. Lourdement pour quelques uns. Nous parlons ici d’emprisonnements, d’amandes lourdes ou de perte d’emploi sans la moindre compensation. De quoi décourager ceux qui aimeraient parler mais qui ont peur des conséquences. Il est par exemple invraisemblable qu’une personne qui dénonce, et qui permet à une société ou à un gouvernement de récupérer des millions d’euros, se retrouve à la rue ou obligée de quitter le pays de peur de représailles physiques ou judiciaires. Cela est encore le cas aujourd’hui.


| Press Link | Le Figaro : Le Parlement européen veut mieux protéger les lanceurs d’alerte.
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