Si une nouvelle attaque devait survenir demain, « Charlie » serait jugé « responsable ».
MÉDIAS. De l’avis de Riss, à la tête du journal depuis l’attentat de Janvier 2015, peu de gens défendraient « Charlie Hebdo » si une attaque devait se produire demain.
Le fait est que les lecteurs ont reporté la responsabilité sur le journal, plus que sur les meurtriers. La phrase « ils l’ont bien cherché« , serait la référence dans l’opinion générale. Riss explique aussi que le journal est en permanence sous surveillance. Le moindre « faux pas » est dénoncé comme une bombe dont il ne faut pas allumer la mèche.
Puisqu’il est impossible de maitriser les terroristes, il est plus facile d’essayer de contrôler ceux qui peuvent l’être.
Coup dur pour la liberté d’expression qui est mise à toutes les sauces. Il est utile de rappeler qu’une liberté ne se jauge pas. Soit on est libre soit on ne l’est pas. Une demi mesure revient à dire que la liberté n’est que de façade. Hors, les français veulent pouvoir tenter d’avoir une influence sur les risques et les effets qui pourraient en découler. Ils n’ont aucune influence sur les terroristes, alors ils jugent, critiquent et fustigent ceux qui sont susceptibles d’être à l’écoute.
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