Depuis le mois de Juin, 1.600 Internautes auraient été arrêtés et certains toujours emprisonnés.
TURQUIE. De mieux en mieux. On savait que les écrivains, professeurs et autres journalistes pouvaient avoir des problèmes pour leurs opinions dans le pays. Critiquer l’État ou le gouvernement revient à être un « terroriste ». Bien qu’il semble que nous n’ayons pas la même notion du terrorisme, on a bien compris que le président Erdogan voulait faire taire tous ceux qui pouvaient lui nuire. Mais on passe maintenant un autre cap.
1.600 Internautes arrêtés et 10.000 seraient sur une « liste noire ».
Sur les blogs et les réseaux sociaux, les turques sont nombreux à donner leurs avis sur ce qu’il se passe dans leur pays. Critiques, eux aussi, certains semblent avoir attirés l’attention des autorités. Il existerait une liste noire d’Internautes sous surveillances. Ceux-ci seraient susceptibles d’être arrêtés à leur tour.
La communauté internationale ne réagit pas beaucoup. Seules quelques vagues remontrances sont officielles. Rappelons que la Turquie retient des milliers de migrants dans des camps, en accord avec l’Europe. Erdogan a déjà menacé d’ouvrir les portes pour leur permettre de poursuivre leur route si les européens n’étaient pas « gentils » avec lui.
| Press Link | L’Humanité : Turquie. Internet, l’autre cible d’Erdogan.