Depuis la mort du journaliste Mohamed Tamalt, l’Algérie est accusée de brider la presse.
ALGÉRIE. Mohamed Tamalt a été emprisonné en juin dernier. Il a été condamné à deux ans de prison pour avoir écrit sur la politique en place dans le pays. Pour protester contre son incarcération, il avait entamé une grève de la faim depuis plusieurs semaines. Mi-décembre, il meurt en prison. Officiellement, il aurait succombé à une infection pulmonaire.
« RSF » n’arrive pas à cerner la logique des décisions à l’égard des journalistes et de la presse en général.
« Reporters Sans Frontières » demande une enquête pour valider les causes du décès. Avant sa mort, le journaliste s’était plaint de « mauvais traitements ». C’est la première fois qu’un journaliste meurt dans une prison du pays. « RSF » fait le point sur les conditions de liberté de la presse en Algérie. Visiblement, la presse reste libre. Certains journalistes ne sont pas tendres avec le gouvernement et ses politiques sans pour autant être inquiétés. D’autres, comme M. Tamalt, tombe sous les menaces et les accusations. C’est une situation « sans logique » que dénonce la responsable « RSF » Algérie.
Press Link : Algérie : Reporters sans frontières dénonce « la main invisible » du pouvoir sur les médias.