L’homme politique, élu de Droite, perd les français avec sa vision de la Sécurité Sociale.
FRANCE. Dans quel pétrin il s’est mis ? Avec cette histoire de Sécu, François Fillon met le doute chez ses partisans. Même dans son camp, on se perd dans des discours qui montrent qu’ils ne maîtrisent pas le sujet. Pour ce qui est de ses opposants, il offre un bon angle d’attaque. Ceux-ci l’accusent de vouloir démonter la Sécu au profit des assurances privées. C’est le message que tente de faire passer la Gauche et le FN.
Ce que l’on croit comprendre malgré tout …
Fillon veut soulager la Sécurité Sociale. Comment ? En ne prenant plus en compte les petits « bobos » des français. Le rhume qui ne fait que passer, la petite coupure avec un couteau de cuisine ou un doigt qui s’est coincé dans une porte sont des « petits soucis » de santé qui ne doivent plus être supportés par les collectivités. Fillon propose que les français souscrivent une assurance-maladie qui prendra en charge ces « petits » frais. Pas question de privatiser la Sécu pour autant. Toutes les maladies ou blessures relativement importantes seront toujours à charge des collectivités. Enfin, il semble que ce sera essentiellement le rôle du médecin généraliste de déterminer si son patient entre dans la cadre « petits » ou « gros » bobos. Un nouveau pouvoir que les médecins vont devoir gérer sans se mettre en concurrence les uns avec les autres.
Pour expliquer sa vision, François Fillon est dans l’obligation de faire le tour des médias. Il publie une « tribune » dans « Le Figaro » pour clarifier ses positions. Mais alors qu’il tente d’être clair, il nous embrouille encore une fois. Fillon ne semble pas maîtriser la simplicité des mots. Il faut espérer qu’il sera plus limpide à l’oral, lors de ses apparitions télévisées par exemple.
Press Link : François Fillon assure qu’il ne veut pas « privatiser l’Assurance-maladie ».