Emmanuel Macron reconnait (enfin) l’Etat Palestinien. Qui est contre ?
C’était une promesse sur laquelle certains avaient des doutes. Le Président de la République affirme que ce sera effectivement le cas.
Israël condamne la décision de la France. Pour l’Etat juif, Emmanuel Macron donne le point aux terroristes en répondant à leur demande. Une réponse positive aux attaques du Hamas, selon le gouvernement israélien.
Pour rappel : La France s’aligne sur la décision de près de 150 pays dans le monde qui ont déjà reconnu l’Etat palestinien.
En Israël, la reconnaissance française d’un État palestinien provoque la colère ; « RFI » …
Il est à préciser que si le politique israélien montre une virulente critique envers la France, il n’en n’est pas de même pour une partie du peuple israélien qui manifeste depuis des mois pour demander l’arrêt des frappes en Palestine.
Pour ces manifestants – qui comptent y compris des familles d’otages toujours retenus par le Hamas – la « destruction » de Gaza et la famine qui y est opérée ne contribue pas du tout à la paix dans la région.
Au contraire, elles alimentent la haine des musulmans envers les juifs. Ce qui n’est pas une perceptive positive pour l’avenir des peuples de part et d’autre.
EN FRANCE, C’EST SURTOUT LE « RASSEMBLEMENT NATIONAL » QUI EST CRITIQUE …
En reprenant les éléments de langage du gouvernement israélien, le « RN » de Marine Le Pen et Jordan Bardella estime que c’est une « faute politique et morale ».
Alors que le « RN » accusait « La France Insoumise » de faire de la récupération politique s’agissant de sa position en faveur du peuple palestinien, l’Extrême Droite opère le même processus en faveur de l’autre camp.
Il semble évident que les « famines organisées » par Benyamin Netanyahou sont entrées en ligne de compte de la décision de Macron.
Il est probable que dans une situation différente, le Président français aurait attendu une paix – même indéterminée – pour faire son annonce.
Emmanuel Macron avait sans doute l’intention finale de reconnaitre la Palestine (aussi pour laisser sa trace dans l’histoire). Restait le problème du « timing ».
Il a choisi la tribune de l’ONU, à New York, qui se tiendra en septembre prochain, pour officialiser sa décision.
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Il aurait du faire ça bien avant. Mais « mieux vaut tard que jamais » comme on dit.