NEWS • MONDE • BRESIL ----------------------------------------------------------------- Dilma Rousseff est dans la panade. Près de 2 millions de brésiliens dans les rues pour demander son départ. ----------------------------------------------------------------- L'apparante franchise et les décisions populaires de Rousseff ne suffisent plus à calmer une partie des citoyens brésiliens. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- A juste titre ou non, il y a clairement une guerre qui est lancée contre la présidente de la République fédérative du Brésil. Le but de l'opposition politique, qui est de droite au Brésil, est de faire tomber la présidente et d'entraîner dans sa chute tout le gouvernement en place. Pour y arriver, les opposants peuvent compter sur des affaires de corruptions qui visent directement la présidente (sans qu'elle aie été condamnée). Le mondial de foot au Brésil est aussi un autre cheval de bataille. Avec une mauvaise gestion et, selon Dilma Rousseff, "les mensonges de la FIFA", l'organisation du Mondial aura été un gouffre financier pour tout le pays.
Dans cette situation économique catastrophique, les politiciens de droite n'ont aucun mal à faire descendre les citoyens dans les rues à coup de communication, voir de propagande.
Entre 1,5 et 2 millions de citoyens dans les rues. La presse étrangère parle carrément d'un raz-de-marée contre la présidente Rousseff. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les manifestants qui étaient dans les rues n'ont qu'une seule et unique revendication ; la destitution de Rousseff. Lasse de sa politique de gauche, ces centaines de milliers de citoyens veulent passer à autre chose et gouter à une autre gouvernance. Alors qu'elle a été réélue il y a moins d'un an, Dilma Rousseff est tenue pour responsable de tous les maux dans son pays. A droite, l'opposition fait un travail incroyable pour mobiliser autant que possible toutes les personnes qui payent le prix de la politique en place.
S'il est politiquement correcte pour une opposition de souligner toutes les fautes de la majorité qui est au pouvoir, on peut être surpris par la haine grandissante contre Rousseff. A tel point qu'elle donne l'impression d'être une victime, blessée et innocente. Ce qui n'est peut-être pas le cas du tout ... ----------------------------------------------------------------- Auteur : Marco Petrucci / Source(s) Info : afp / propulsé par acces-libre-presse.org
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