NEWS • BELGIQUE • DIVERS ----------------------------------------------------------------- Un élève agressé par dix "camarades" pour ses opinions de liberté d'expression. ----------------------------------------------------------------- Le jeune homme avait refusé de se ranger du côté d'une majorité qui était pour les assassinats des dessinateurs à Paris. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- L'affaire se passe dans une école d'Anderlecht, (Région de Bruxelles-Capitale). Un élève a des propos pour le moins provocateurs au lendemain des attentats qui ont fait 12 morts à Paris. Il dit qu'il aurait "aimé serrer la main des auteurs" des assassinats à "Charlie Hebdo". Fait qui aurait été rapporté mais qui n'a pas donné lieu à une quelconque sanction de la part de l'établissement scolaire.
Quelques jours plus tard, un professeur d'histoire parle des attentats à Paris en motivant l'opinion que les caricatures ne justifient en rien l'attaque contre les dessinateurs du journal satirique. Face à ces déclarations, qui ne plaisent pas au jeune homme qui aurait "aimé serrer la main des auteurs", ce même élève lance une pétition au sein de sa classe. Celle-ci a pour but de demander le renvoie, pure et simple, du professeur. Tous les élèves de cette classe ont signé la pétition, sauf deux jeunes, plus courageux de leurs opinions que les autres apparemment. Parmi ces deux élèves, l'un d'entre eux se fait agressé quelques jours plus tard par une dizaine d'élèves. Des coups de batte de baseball lui ont été porté à la tête. Il aura du être hospitalisé.
L'école, par sa non-intervention, est clairement mise en cause dans cette histoire de violence. Les parents de la victime pourraient porter plainte contre l'établissement. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Il y a sans aucun doute une erreur qui a été commise de la part de la direction de l'école ; celle de ne pas être intervenue lorsque l'élève a fait l'éloge des terroristes. Il y aurait du avoir une réaction immédiate de la part des professeurs et de la direction. Car pour la victime, il ne fait nul doute que c'est l'auteur de la pétition qui a "motivé" ses camarades pour lui donner une leçon. D'autant qu'il avait reçu plusieurs menaces de sa part.
Outre l'incompréhension qui existe dans la tête de quelques jeunes pour ce qui est des attentats contre "Charlie Hebdo", cette affaire met en évidence une incapacité de l'école à maitriser certains élèves. Ceux-ci, plus turbulents que les autres, donne carrément le sentiment d'être dangereux. Face à cela, les établissements scolaires peinent à trouver les solutions pour pouvoir les calmer.
Judiciairement, on ignore pour l'instant qu'elles sont les mesures qui ont été prises à l'encontre des jeunes qui ont attaqué la victime et, surtout, envers l'auteur de la pétition. Toutefois, les politiques, qui se sont emparé du dossier, ont demandé une enquête complémentaire qui montrerait "certaines zones d'ombres". Les conclusions devraient être connues dans les prochaines semaines. ----------------------------------------------------------------- Auteur : Nadya Farez / Source(s) Info : belga, rtbf / propulsé par acces-libre-presse.org
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