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La Fifa veut tirer les leçons de cette Coupe du Monde au Brésil.
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La Fifa parle surtout du stresse et du retard lié à la construction des stades. Pas un mot sur les problèmes sociaux par contre.
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Pour la présidence de la grande Fifa, il faut trouver des solutions pour pallier aux problèmes de constructions des stades. Il y a quatre ans déjà, en Afrique du Sud, ils avaient rencontré les mêmes soucis. Les pays tardent trop pour commencer les travaux. Ce qui conduit à les finir sur le fil et à la veille du début de la compétition. Pour les prochaines Coupes, la Fifa ne veut plus avoir de sueurs froides. Elle réunira les deux prochains pays qui organiseront la Coupe (à savoir la Russie et le Qatar) pour définir ce qui pourrait être assimilé à un cahier des charges.
Il est évident que les problèmes sociaux seront aussi mis sur la table des discussions, mais en "off". La Fifa préfère ne pas parler de ces choses là en public.
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En Afrique du Sud, nous avions déjà eu droit à quelques images plutôt choquantes. Notamment des manifestations contre les dépenses folles du pays pour le foot alors qu'une tranche de la population peine à pouvoir manger à sa faim. Au Brésil, nous avons eu les mêmes scènes, parfois plus virulentes encore. Même les policiers se sont mis en grève pour demander un salaire décent. Ce n'est pas l'image que veut faire passer la Fifa à travers sa Coupe du Monde. En Russie comme au Qatar, il y a peu de chances pour que l'on assiste à ce genre de scènes. Poutine mènera toujours ses citoyens d'une main de fer et le Qatar compte peu de pauvres. Tout de même, la Fifa ne manquera pas de s'assurer de la bonne manière d'appréhender la chose si cela devait se reproduire. C'est une question d'image avant tout.
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Source(s) Info : afp / propulsé par acces-libre-presse.org
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