NEWS • FRANCE • ECONOMIE ----------------------------------------------------------------- Les 50 milliards d'économie : Valls annonce la couleur et les acteurs sociaux frisent la crise cardiaque. ----------------------------------------------------------------- Des économies "injustes" qui feront surtout payer les plus faibles de la population française. Près de la moitié de l'économie sur le dos du social. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Manuel Valls n'est pas au poste de Premier ministre pour se faire des amis. En tout cas pas dans le cercle des syndicats et des "petites gens". C'est le sentiment général de tous les acteurs sociaux. Dans les projets qui fâchent, soulignons les gèles du salaire des fonctionnaires, les retraites et les prestations sociales. Jusqu'en 2015, au moins, il n'y aura plus aucune revalorisation qui est supposée suivre les augmentations diverses qui donnent un coup dans l'aile du pouvoir d'achat.
Sur les 50 milliards d'économie promis par François Hollande, 21 milliards seront directement pompés dans les caisses de la protection sociale. Reste 18 milliards à charge de l'État et 11 milliards pour les mairies. Voilà donc, dans les grandes lignes, le chemin tracé par Valls pour arriver au but fixé par le Président. Le projet doit encore être validé par plusieurs instances politiques. On donne néanmoins peu de chance à un changement radical de direction imposée par le Premier ministre.
Le cri de guerre des personnes directement touchées par ces mesures sèches, sans détours et "inconcevables". -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Comme nous le disions, le social en prend un grand coup. Il faut geler ce qui peut l'être et couper dans les budgets et projets qui ne sont pas dans "l'urgence". Autant dire que le suppositoire va avoir du mal à entrer. Le social n'est déjà pas au mieux de sa forme. Des efforts financiers ont déjà été faits. Pas suffisamment apparemment. Il en faut plus pour atteindre l'objectif d'une remise à plat des caisses de l'État.
L'État, justement, il en est question dans une polémique qui fait son chemin. Dans le cadre d'une réduction des dépenses, il s'agit de revoir à la baisse les subventions allouées aux universités du pays et à la recherche. Là aussi, les voix se lèvent pour demander d'arrêter de toujours traire la même vache. Une pétition circule déjà pour que le gouvernement comprenne bien l'importance qu'une masse de savoir et de recherche peut apporter à la France. Appel qui reste sourd pour l'instant.
Les grosses fortunes et les sociétés aux énormes bénéfices oubliés par les mesures d'austérités du Premier ministre. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Il n'aura échappé à personne, et surtout pas aux acteurs sociaux, que les citoyens privilégiés qui n'ont pas besoin du social ne sont pas touchés par les mesures. De l'avis de tous, il aurait été judicieux de leur demander, à eux aussi, de faire un effort pour le pays. Mais Valls ne semble pas être de cet avis. Selon lui, les gens fortunés font la richesse du pays et participent (plus que nécessaire?) au redressement de l'Etat. Évidemment, mis à part lui-même, le gouvernement, et les citoyens qui ont la chance de ne pas être dans l'attente d'une prestation sociale, tout le monde s'accorde à dire que c'est "injuste". Encore une fois, on pense d'abord à prendre l'argent dans la poche déjà bien vide du plus grand nombre.
Le Premier ministre doit travailler rapidement dans une urgence réelle et sans espérer s'attirer la sympathie des français. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Être le Premier des ministres n'est pas un cadeau en ce moment. Qu'on soit plutôt amis ou ennemis de Valls, on ne peut pas oublier dans quelle position désagréable il peut être. Il se retrouve avec un "nouveau" gouvernement à gérer et un président qui n'a pas du tout la cote auprès de ses citoyens. Heureusement pour lui, il semble avoir le caractère fort qu'il faut pour trancher dans le vif. Manuel Valls n'est pas de ceux qui passe leur temps à préparer le terrain pour annoncer une mauvaise nouvelle. C'est sa façon de faire mais c'est aussi son job qui l'oblige à frapper vite et fort pour que les choses avances. Une urgence et une pression imposée par Hollande qui tient à tout prix à tenir sa promesse des 50 milliards d'économie pour 2015. ----------------------------------------------------------------- Source(s) Info : l'huma, le monde / propulsé par acces-libre-presse.org
|
|