NEWS • MONDE • OBAMA ----------------------------------------------------------------- Obama à Bruxelles : Tout le politique semblait être en érection devant les États-Unis. ----------------------------------------------------------------- Si la venue de Barrack Obama à Bruxelles a embêté les riverains, les petits plats ont été mis dans les grands par les politiques. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour les citoyens, la venue d'un chef d'État n'a pas vraiment d'intérêt. Au contraire, les bruxellois, et ceux qui travaillent dans la capitale, maudissent cet homme qui les empêchent de circuler librement chez eux. Car c'est surtout les embarras de circulation qui posent problèmes. Pour la sécurité du président des States, les déviations ont été nombreuses à Bruxelles. Pas facile de rouler, même en deux roues. Quand aux piétons, certaines rues leur ont été fermées temporairement. Voilà à quoi se résume une visite officielle d'un chef d'État pour monsieur et madame tout le monde. Et pas la peine de vouloir être curieux. Il a été impossible de voir le président de près, au mieux le passage du cortège de voitures. Même les photographes professionels ont eu beaucoup de mal à faire des clichés en public. Ce qui a donné des photos médiocres, dignent d'un bon paparazzi, publiées dans la presse écrite. Finalement, le seul intérêt n'est décidément que politique et diplomatique.
Les politiques belges veulent donner une excellente image du pays pour que le président se souvienne de la Belgique. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour Obama, Bruxelles est le centre de l'Europe. Sans ça, le président américain ne connaitrait même pas l'existence de cette ville. Il faut dire que les américains ont une approche tout autre que celle que nous avons pour eux. Trouvez une seule série belge qui passe sur une chaîne américaine ... Réfléchissez maintenant au nombre de série américaine qu'on regarde ... C'est aussi simple que ça. Pour autant, il n'était pas question pour la Belgique de faire plate figure devant Obama. Il faut donner une très bonne image du pays, même s'il ne risque pas de venir passer ses prochaines vacances à la mer du Nord. Au niveau politique, c'est important. Et si, au passage, le président retient une ou deux anecdotes à raconter à sa femme au sujet de la Belgique et des belges, c'est encore mieux.
Bien-sûr, tout ce tapage à un prix qui se compte en centaines de milliers d'euros. Pour Bruxelles, on parle de 3.000 policiers mobilisés. Certains agents ont même du être réquisitionnés dans les villes voisines. Tout le panel des forces de police sont sur le pied de guerre pour regler tous les problèmes de circulation et assurer la sécurité du président US (même si Obama a sa propre garde rapprochée). D'ailleurs, quand on y réfléchit un peu, on se dit que c'est le jour idéal pour faire un casse dans une banque sans trop se faire remarquer ...
Pour les belges, on en fait quand même un poil trop avec la visite présidentielle américaine. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Hors-mis l'argent du contribuable flambé par cette visite, les belges pensent, en majorité, que tout cet engouement est hors norme. Depuis son arrivée, les belges ont mangé de l'Obama à toutes les sauces. Les médias en ont même fait des éditions spéciales ... 07h00 le réveil sonne. 07h01 ; Barrack ouvre un œil 07h02, il ouvre le deuxième ... Les belges étouffent sous ce flot d'informations qui n'apportent rien. Fort heureusement, ce type de visite est souvent faite aux pas de course pour ne durer que quelques heures au final. Maintenant, enfin, les bruxellois vont pouvoir reprendre une vie normale.
Probablement, on ne retiendra pas grand chose de cette visite au niveau belge. C'est surtout au niveau de l'Europe que les choses se sont jouées. On se souviendra simplement de tous les embarras que la venue d'un chef d'État provoque dans une ville. ----------------------------------------------------------------- Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org
|
|