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Le frère du roi de Belgique ferait une grave dépression nerveuse. Toute la presse relaye les propos d'un journaliste.
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Le prince Laurent serait dans une situation psychologique qui l'a contraint à être interné dans une hôpital de Bruxelles.
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C'est à l’hôpital Saint-Luc que le prince Laurent est hospitalisé depuis quelques jours. Le seul communiqué officiel parle d'une grosse fatigue pour le frère du roi. Ce n'est pas la première fois que l'enfant terrible de la royauté belge passe un séjour pour se reposer. Il y a 15 ans, il avait aussi été hospitalisé dans un établissement spécialisé. Plus qu'une maison de repos, il s'agissait bien d'un hôpital psychiatrique. La presse belge dévoile d'ailleurs les conclusions d'un journaliste au sujet du prince Laurent. Une opinion professionnelle, certes, mais qu'il faut prendre avec beaucoup de précautions.
Le prince Laurent de Belgique.
Le prince souffrirait d'une grave blessure psychologique qui remonte à une enfance qui a été, de son point de vue, difficile.
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Inutile de dire que toute la presse belge s'intéresse à l'état de santé du prince. Pour l'occasion, un journaliste, Mario Danneels, auteur flamand qui a dévoilé l'existence de la fille cachée d'Albert II, s'exprime. S'il n'a jamais été en contact avec les membres de la famille royale, il a enquêté sur l'aspect psychologique des souverains. Selon lui, le prince Laurent souffre clairement d'une dépression qui remonte à l'enfance. Ses parents (Paola et Albert) ont traversé une crise dans leur couple peu après sa naissance. S'étant séparé un moment avant de se remettre ensemble, le prince est allé dans des familles d'accueils. A l'époque, le jeune prince se serait alors senti rejeté par ses parents, mais aussi par son frère Philippe (aujourd'hui roi) et sa sœur Astrid. Ce serait la base d'une déprime profonde. Plus tard dans sa vie, il a aussi accusé le coup de ce sentiment de rejet. N'étant pas destiné à être roi des Belges, il a été relégué au second plan par sa famille et par tout le pays. Ce qui expliquerait ses quelques frasques qui ont fait la une des journaux (dérapages dans ses propos, mépris envers la presse, excès en tous genres). Il passe ainsi pour le mouton noir de la royauté. Ce qui pousse ses parents à l'envoyer étudier dans des établissements qui sont bien connus pour leurs fermetés et leurs rigueurs.
Le journaliste et auteur cité dans la presse ne fait pas de détour pour expliquer le mal-être du prince. Selon lui, Laurent, qui a toujours pris des antidépresseurs, ne vit pas totalement dans le monde réel. Il serait déconnecté de la "real life". Comme pour échapper à une vie qui ne lui convient pas, il se crée une autre histoire et vit dans un monde parallèle au réel. Sans être dangereux pour autant, il imagine ce qu'il vit et vit ce qu'il imagine.
Triste constat sur l'état de santé mentale du prince Laurent. Mais quel crédit apporter au récit de Mario Danneels ?
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A la Rédaction, nous avons été très surpris par un tel constat alarmant et alarmiste. Certes, Laurent a pu avoir eu une vie qui lui a semblé difficile (encore que tout est relatif). Cependant, on peine à croire qu'il est à ce point malade mental. Car c'est bien de cela dont parle le journaliste. Un fou, Laurent ? Oui, sans doute un peu, comme nous tous. Un dépressif ? Oui, pourquoi pas. Une dépression pend au nez de tout le monde pour une multitude de raisons plus ou moins connues. De là à nous faire croire que le prince vit dans un monde qui n'est pas le notre, il y a de la marge. Il peut avoir des moments d'égarements et de rejet envers sa vie, comme son propre sentiment de rejet aux regards des autres. Cependant, nous doutons sérieusement de l'image qu'on tente de nous donner.
Ce qui est étonnant, c'est tout le crédit apporté par la presse belge, et surtout francophone, à ce journaliste. Il faut quand même savoir que Mario Danneels, 33 ans, est celui par qui le scandale a mis à jour les dérives du roi Albert II en révélant qu'il avait une fille qu'il cachait depuis des années alors que, dans le même temps, il critique un autre livre dont il dit qu'il dépasse les limites de la vie privée ...
Il faut rappeler que Danneels n'est pas du tout médecin ou psychiatre. Il est journaliste et auteur de quelques livres. On ne doute pas de ses compétences dans son job, par contre, il n'a pas le bagage nécessaire pour faire une analyse psychologique de Laurent. La presse belge semble avoir oublié cet aspect des choses et donne plein crédit au journaliste. Une erreur selon nous ...
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Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org
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