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NEWS • MEDIA • OBAMA
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Obama et Beyoncé ce n'étant que du vent. Le "Washington Post" a démenti et le paparazzi s'est rétracté.
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Ce dont tout le monde parlait ces dernières heures n'était autre que du vent lancé pour faire un joli "buzz" autour d'un livre qu'on ne citera pas.
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Finalement, pas de scoop dans le "Washington Post". Cette histoire entre le président US et la chanteuse n'était qu'un effet d'annonce mensongé pour faire du bruit autour d'un paparazzi qui publie un livre sur son métier. Et puisque son but était sans doute d'attirer l'attention sur lui, nous ne citerons ni son nom, ni son livre. D'autres médias l'ont fait, grand bien leur fasse.
Historique de cette affaire qui n'existe pas.
Le paparazzi a lancé cette bombe à la radio française. Il disait que la liaison entre Obama et Beyoncé était un fait avéré et que le "Washington Post" allait publier un article sur l'idylle le lendemain. Selon lui, c'est un ami journaliste du journal américain qui lui aurait livré cette info. Plus tard dans la journée, alors que tous les médias ne quittaient pas les dépêches dans agences des yeux, des fois où l'info tomberait d'un coup, l'homme se rétracte en disant qu'il n'avait jamais dit que le "Washington Post" allait publier l'info ... Entre temps, la grande presse, qui a les numéros de téléphone qu'il faut, contact le quotidien pour en savoir plus. Là aussi, pas d'affaire. Le "Washington Post" dément en bloc travailler sur un tel sujet et encore moins publier quoi que ce soit là dessus. Aujourd'hui, alors que la rumeur pouvait encore laissé un doute, il est complètement dissipé.
Pourquoi la presse n'a pas vu au premier coup d'œil la supercherie ?
Plusieurs éléments ont laissé les rédactions dans le doute. D'abord, le paparazzi est bien connu du milieu. S'il fait des photos dérobées, il est aussi invité par les plus grands pour des clichés officiels qui font le tour du monde. Il a un carnet d'adresses plus gros qu'une encyclopédie et connait personnellement du "beau" monde. Dans l'absolu, on ne voyait pas cet homme raconter un mensonge de ce genre. Surtout que, ayant des contacts partout, il était crédible qu'un journaliste et ami travaillant au "Washington Post" lui aie fait une confidence.
Ensuite, le quotidien américain s'était déjà intéressé à Obama et ses histoires de couple. C'est ce journal qui a publié un sujet disant que Michelle et Barack Obama faisait chambre à part. C'est le "Washington Post" aussi qui a parlé d'un écart de conduite du président à Hawai, où il aurait trompé sa femme devant plusieurs gardes du corps. Pour finir, les couples Obama et Beyoncé - Jay-Z (le mari de la chanteuse) sont très proches. Ils sont carrément amis et passent beaucoup de temps ensemble. Le tout a fait que la possibilité était réelle et qu'on pouvait y croire.
La façon des faire des différentes rédactions.
Tous les médias n'ont pas relayé l'info. Trop de doutes malgré les éléments. Une affaire trop énorme pour se lancer dans la rédaction d'un article venteux. D'autres ont publié avec précaution, en précisant bien les doutes. Certains de ces médias ont d'ailleurs retiré leur sujet lorsque la rumeur a été confirmée comme telle. Dans l'ensemble, donc, les médias ont bien réagis. Personne ne s'est risqué à tirer à boulets rouges sur Obama avant d'avoir la certitude des faits.
Pas de fumée sans feu ?
Il est évident qu'on peut se poser la question. Mais on ne peut que se là poser. Si le "Washington Post" travaille sur un dossier "infidélité Obama" ? Sans doute que oui. Le journal, pour avoir publié sur le sujet, doit avoir un œil sur le président. Pour ce qui est d'une infidélité éventuelle de Barack, tout est possible, bien-sûr.
Source(s) Info : la redaction / propulsé par acces-libre-presse.org
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