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ZOOM - FOOT
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"Médiapart" en dit plus sur les révélations de quotas, alors que La FFF suspend son directeur technique.
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Le site internet en dit plus sur la nature de ses sources. Il s'agirait d'une réunion qui a eu lieu fin 2010 avec Laurent Blanc, entre autres. Quelques heures plus tard, la Fédération annonce la suspension de l'une des personnes qui aurait émis cette idée de quotas.
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Après avoir fait le "scoop", "Médiapart" ne comptait pas laisser les gens de la Fédération de foot démentir ce dont le site internet était certain. A savoir qu'une idée de quotas avait été lancée par des dirigeants et le sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc. Selon "Médiapart", c'est lors d'une réunion tout à fait officielle que plusieurs intervenant ont parlé de ces quotas pour limiter les étrangers dans l'équipe nationale et tous les clubs français. Pour prouver ces dires, le site internet a publié la retranscription de la discussion qui a eu lieu. Effectivement, dans la publication de "Médiapart", il est question de quotas.
C'est le directeur technique de la FFF qui propose cette "solution" du quota. A la suite de cette proposition, Laurent Blanc acquiesce en disant qu'il est favorable à cette idée. Or, lorsqu'il a été interrogé par la presse sur cette affaire, il a non seulement affirmé qu'il était totalement contre le fait de limiter les étrangers dans le football mais, en plus, que cette proposition n'est jamais venue à ses oreilles. Si on en croit "Médiapart", le sélectionneur de l'équipe de France a tout simplement menti aux journalistes et aux supporters.
Apparemment, nous ne sommes pas au bout de cette affaire. Les révélations de "Médiapart" avaient déjà bousculé la Fédération du Football Français (FFF). Cette fois la FFF passe pour un joli groupe de gros menteurs. Le directeur technique, déchu de ses fonctions, s'est expliqué sur cette affaire. Il confirme tout ce qui a été écrit dans "Médiapart" en justifiant ses opinions par un soucis de nationalité des joueurs qui quittent fréquemment les rangs de la formation française pour aller ailleurs. Plus grave, peut-être, c'est Laurent Blanc qui est en cause. Lui aussi, sans doute sur les conseils de ses supérieurs, n'a pas joué franc jeu.
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