NEWS • RÉDACTION • LE CENTRE COMMERCIAL DOCKS EST AUSSI DESERT QUE LE CERVEAU DES ÉLECTEURS DE TRUMP. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Personne sur les "Docks". Les vendeurs au bord du suicide tellement ils s'ennuient. Un rêve déjà devenu cauchemar pour beaucoup. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Plus assez de fric à dépenser à Bruxelles. Les commerçants à l'agonie. Le belge ne serait-il plus aussi riche qu'à une époque. Les syndicats et leurs messages rageurs avaient-ils raison ? -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Rien ne va dans ce centre commercial bruxellois. Si les petits belges ont trouvé le chemin pour y aller les premières heures, ils ont vite oublié de revenir. Du coup, les allées sont désertes. Pas un seul "geek" chez "Base", aucun bruit de talons aiguilles chez "Bershka", personne à flasher chez "Coyote" alors que les chocolats fondent à "Darcis" et le pain rassis chez "Paul".
Les commerçants qui ont investis à coup de dizaines de milliers d'euros se demandent si on ne leur a pas vendu un rêve. On leur a promis que les caisses enregistreuses allaient surchauffées mais ils se rendent compte que ce n'est pas le cas.
Ce qui les sauvent encore ; le week-end. Là, il y a un peu plus de mouvement. Mais en semaine, personne. Les vendeurs sont payés pour s’ennuyer et tourner en rond. Rien ne se vend alors que les loyers de chaque enseigne tombent chaque mois.
PEUT ÊTRE UN PROBLÈME DE POUVOIR D'ACHAT POUR LES BELGES
On peut se poser la question. Le fait qu'un nouveau centre commercial tout beau et tout neuf ne marche pas serait-il un signe ? Faut-il y voir une remise en cause de l'achat et de l'économie basée sur la circulation de l'argent des citoyens ? C'est une possibilité.
Mais nous sommes à mille lieux de ce genre de préoccupations pour les vendeurs. La vraie question pour eux est de savoir s'ils travailleront encore demain. Si le centre ne fonctionne pas, les enseignes resteront-elles entre les allées aux carrelages neufs sans personne pour les fouler ? N'est-il pas raisonnable de croire qu'ils fuiront ?
Soyons positifs ; les clients vont bien finir par dépenser les quelques euros durement gagnés pour acheter. Il faut convaincre le client de venir. Le persuader qu'il est important pour lui de s'offrir des choses. On compte sur la période de Noël pour ça. Plus commerciale que païenne, cette fête réuni toutes les conditions pour faire des achats.
Offrir des choses pour prouver qu'on aime ; une autre conception de l'économie que l'on tente de lier à l'amour que l'on porte aux gens qui nous entoure. C'est bien vu. On donne ainsi un esprit commercial à quelque chose qui ne l'est pas à la base. L'amour s'achète finalement. Il est quantifié par l'argent. Plus le cadeau est beau et cher, plus on aime la personne à qui on l'offre. Conception étrange qui fonctionne dans la tête de la plupart des gens. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © NADYA FAREZ / ART.n° 4121157 / RÉDACTION / ACCES-LIBRE-PRESSE.ORG
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