NEWS • MONDE • BACHAR AURAIT GAZER SA POPULATION VIOLANT LES ACCORDS D'INTERDICTIONS D'ARMES CHIMIQUES. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Bachar al-Assad : Un recours à l'arme chimique qui passe mal à l'international. Poutine tempère les accusations. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Entre 2014 et 2015, Bachar al-Assad aurait autorisé l'utilisation d'armes chimiques contre les opposants. C'est une affirmation des Nations Unies qui publient un rapport divulgué dans la presse. Bon "timing" alors que le président syrien est très critiqué. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- En 2013, Bachar al-Assad avait signé un accord sur l'interdiction d'utiliser des armes chimiques. Un an plus tard, il aurait bafoué sa signature en autorisant le chlore comme arme militaire. "Le dichlore a été un des premiers gaz employés lors de la Première Guerre Mondiale comme gaz de combat. Ce gaz a une odeur suffocante très désagréable et est extrêmement toxique." (source : ).
Selon les Nations Unies, le président de la République arabe syrienne n'a pas été à la hauteur de ses engagements. Malgré des accords signés, il aurait utilisé ce gaz contre la population de son pays. Dans les faits, ce serait un hélicoptère de l'armée qui aurait largué un récipient qui, en explosant au sol, aurait diffusé du gaz au chlore. Une faute grave soulignée par les États-Unis et toute la communauté internationale.
Vladimir Poutine, grand ami de Bachar al-Assad, fait savoir que les preuves avancées par les Nations Unies sont insuffisantes pour prouver avec certitude l'utilisation de ce gaz. La Russie protège ainsi une nouvelle fois son allié syrien.
Poutine en est certain. Le fait que ce rapport est publié maintenant n'est pas un hasard. Bachar al-Assad est très critiqué pour les actions gouvernementales violentes envers une partie de sa population. Sa lutte sanglante contre ses opposants place l'homme politique dans la catégorie des dictateurs. Néanmoins, dans l'obligation de s'allier à lui pour lutter contre l’État Terroriste Islamique, Europe et États-Unis évitent de faire des vagues. Le rapport des Nations Unies tombe assez mal.
L'ONU, pour ne pas perdre la face, discute de sanctions plus ou moins légères. Pas question de froisser Bachar al-Assad ou Vladimir Poutine. D'un autre côté, l'Organisation des Nations Unies ne peut pas laisser passer l'utilisation d'armes chimiques. Des accords seraient en cours pour tenter de désamorcer la situation.
La publication de ce rapport était "inutile", selon plusieurs observateurs. Il ne fait que compliquer une situation déjà loin d'être simple. Jeter le discrédit maintenant sur le chef de l’État Syrien n'apporte rien. Si l'ONU et les américains imaginaient que Poutine aurait pris ses distances avec Bachar, c'est rater. Le président russe ne lâche pas son ami, quelque soit les accusations. Il aurait sans doute été plus judicieux de sortir ce rapport lorsque Bachar n'aurait plus été utile pour combattre Daesh. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © MARCO PETRUCCI / ART.n° 2391112 / ACTUALITÉS / ACCES-LIBRE-PRESSE.ORG
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