NEWS • EUROFOOT • HOOLIGANS ----------------------------------------------------- Les violences entrent russes et anglais font la "une" de toute la presse sportive et internationale. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Près de 40 blessés, dont un entre la vie et la mort, lors d'échanges violents entre les supporters anglais et russes, à quelques heures du match qui opposait les deux équipes. Les autorités pointées du doigt. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- A en croire la presse, il y a longtemps qu'on avait plus vu ça. En cause, les supporters russes. Ils se seraient rués sur des anglais qui étaient en terrasse d'un bistrot de Marseille. Coups de poing et de barre de fer, tables et chaises qui volent, les russes, visiblement chauffés à blanc, n'auront pas laissé beaucoup de chance aux anglais, qui ont tout de même riposté.
Pour autant, si la presse fustige les russes, on ignore qui a vraiment commencé les hostilités. Ce qui est sûr, c'est que les vieux démons des "hooligans" resurgissent et mettent en panique la presse anglaise. Elle qui croyait en avoir fini avec cette période noire et extra sportive.
Le plus grave, ce n'est pas que les uns et les autres ce soient battus. C'est la violence avec laquelle cela s'est produit qui choque. Les russes seraient arrivés avec des barres de fer qu'ils n'ont pas hésité à utiliser. On parle d'anglais battus à coups de barre et de pieds dans la tête. Il ne s'agissait pas seulement d'en découdre mais de faire couler le sang. Une agressivité qui fait effectivement penser aux années 70' et aux drames liés à ce phénomène des "hooligans".
Des dizaines de blessés dans les deux camps et surtout un anglais qui se bat contre la mort dans un hôpital de la région. Triste résultat de ces débordements pour un match qui s'est fini sur un match nul (1-1).
Est-ce le ballon rond qui rend les gens fou ou les fous qui justifient leur violence par le ballon ? Au lendemain des bagarres, Marseille se réveil avec de sales images dans la tête. Si les autorités se doutaient qu'il pouvait y avoir quelques soucis pour ce match, personne n'avait imaginé que cela pouvait dégénérer ainsi. Pris de court, la police est intervenue aussi vite que possible. Trop tard diront certain.
Faut-il le rappeler, la France est soumise à une grande pression. Les problèmes sociaux-économiques mobilisent déjà bon nombre de policiers. Les risques d'attentats doivent aussi être gérés. Et avec l'Euro de foot en plus, il est difficile d'être partout à tout moment. Qu'on ne s'y trompe pas. Même si on savait que le match était à risques, les autorités ne peuvent pas être dans le dos de tous les supporters. Ce sont bien les "hooligans" le problème (et aussi l'abus d'alcool).
Autres violences mais dans le stade cette fois. Après le coup de siffler de fin de rencontre, les russes se seraient frottés aux anglais. Cela aurait commencé par des propos racistes pour finir en baston.
Il y a clairement un soucis entre les anglais et les russes. Dans le stade aussi, les violences ont fait mal. De ce qui a été enregistré par les caméras de surveillance, les russes sont ici sans nul doute en cause. Ce sont eux qui auraient commencé à agacer les anglais avant d'en venir aux mains et aux coups de pieds.
A ce sujet, les organisateurs seraient accusés de ne pas avoir suivis certaines précautions qui sont de mises lorsqu'il y a un risque entre deux équipes "qui ont des supporters violents". A Marseille, pourtant, on a l'habitude des matchs un peu chauds. Selon les observateurs, il y aurait eu un soucis au niveau de la séparation entre les supporters anglais et russes. Jamais ils n'auraient dû pouvoir être en contact. Hors, il y a eu contact. C'est le moins que l'on puisse dire. _________________________________________________________________________________________________ © MARCO PETRUCCI / art.n° 1352332 / propulsé par acces-libre-presse.org
|
|