NEWS • FRANCE • LOI TRAVAIL ----------------------------------------------------- Loi Travail : Près de 60 parlementaires ont adréssé une lettre au président de la République. Ils demandent un retour en arrière face à la contestation populaire. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Il est temps de débloquer cette situation. Plusieurs dizaines de parlementaires veulent que François Hollande enlève le projet de la loi travail. C'est pas gagné. Le président ne semble pas vouloir aller dans ce sens. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Serait-il possible que François Hollande entende la rue ? A première vue, non. Dans ses dernières déclarations, il ne laisse pas entendre un instant qu'il penserait à bannir la loi travail des projets du gouvernement. Il dit vouloir garder le cap et ses objectifs. C'est aussi le message porté par son Premier ministre, Valls. Il dit vouloir aller jusqu'au bout afin de faire adopter le texte. Le Premier ministre semble compter sur l’essoufflement de la contestation, d'après le site de .
Hollande et Valls sont dans une situation plutôt délicate. S'ils continuent de s'entêter, les deux hommes, accompagnés de leur gouvernement, risquent de se mettre le peuple à dos. Sans oublier qu'avec l'Euro de foot qui approche, les contestations pourraient entacher cette fête du sport. D'autre part, s'ils renoncent maintenant, ils donnent un signal de faiblesse de l'Etat.
Dans , on peut néanmoins lire que plusieurs parlementaires tentent leur chance, même s'il y a peu d'espoir. "M. le président, il n'y a jamais de déshonneur à prendre en compte les aspirations du peuple". Cette phrase résume le contenu de la lettre envoyée à Hollande.
Dans la rue, la crise populaire ne s’essouffle pas. Les "Nuit Debout" continue à Paris et ailleurs. Quand aux protestations et manifestations de masses, elles sont toujours en cours dans tous les coins de la France.
Le carburant reste le point noir pour le gouvernement. Même si les choses se sont calmées avec l'intervention de la police pour débloquer les raffineries et la main mise de l'Etat pour puiser dans les réserves nationales, il y a toujours des problèmes qui persistent. Toutes les stations services ne sont pas desservies comme elles le devraient. Des soucis pour les automobilistes sont encore à prévoir. Quand aux aéroports, ils demandent aux avions de faire le plein de kérosène à l'étranger et pas en France.
Si le gouvernement table sur la fatigue des manifestants, ils n'en donnent pas les signes. La CGT, accusée de jeter du feu sur la contestation, ne compte rien lâcher non plus. Non sommes donc bien dans une ambiance de confrontation. Les politiques d'un côté, le peuple soutenu par les syndicats de l'autre. Les uns veulent aller vers le changement, les autres n'acceptent pas les conditions imposées pour y arriver. _________________________________________________________________________________________________ © MARCO PETRUCCI / art.n° 1352332 / propulsé par acces-libre-presse.org
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