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L'armée est la bouée de sauvetage de tous les services publiques. Une habitude qu'il va falloir perdre selon les syndicats.
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Alors que le budget de la défense est sans cesse revu à la baisse, c'est toujours l'armée qui vient au secours des politiques. Une mauvaise habitude qu'il faudra bannir à l'avenir selon les syndicats.
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Les syndicats de l'armée belge se posent des questions. La police étant humainement incapable de pouvoir assurer la sécurité liée au terrorisme, ce sont déjà les soldats qui étaient mis à contribution. Aujourd'hui, suite aux grèves des agents pénitenciers, c'est encore l'armée qui va devoir assurer l’intérim. Les représentants de l'armée ne sont pas très contents de voir que l'on prend les soldats pour des "hommes et femmes à tout faire". Les soldats chauffeurs de bus, de trains, pilotes d'avions ou hôtesses de l'air, c'est pour quand ?
Selon les représentants de l'armée, les soldats ne sont pas formés pour être gardiens de prison, alors que 180 d'entres eux devront assurer le job. Hors, c'est un métier avec une formation très spécifique. Il s'agit donc d'envoyer les soldats sur un terrain qu'ils ne connaissent pas. C'est dangereux. Pour les soldats autant que pour les prisonniers. Face à une situation qui peut être facilement maîtrisée par des agents formés, les soldats pourraient avoir les mauvais gestes ou un comportement inadéquat.
Les représentants syndicaux avertis de l’implication des soldats dans les prisons via la presse. Le gouvernement n'aurait pas pris la peine de passer par eux pour en discuter avant de prendre la décision.
C'est dans la presse que les syndicats ont appris la nouvelle. Personne ne les a consulté avant. Ni les politiques, ni la hiérarchie militaire. Une façon de faire qu'ils dénoncent dans tous les médias belges.
De plus, les organisations syndicales craignent que l'armée soit systématiquement appelée à remplacer ou renforcer tous les services publiques en difficultés. Non seulement ce n'est pas leur boulot, mais ils n'ont pas la formation et le budget, déjà bien entamer avec les niveaux de sécurité établis en Belgique, pour y arriver.
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