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"L'Humanité", toujours dans la panade, demande à ses lecteurs de faire un don ou un prêt.
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La quotidien français ne cesse de rappeler à ses lecteurs que leur aide est la bienvenue. Mais cela fini par déranger, quelque peu.
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Comme tout le monde le sait, la presse écrite est dans une situation financière plutôt précaire. Les ventes des versions papiers chutes et les annonceurs en ligne rapportent moins qu'un encart dans un journal. Ajoutez à cela la hausse des coûts (imprimerie, distribution, ...) et la baisse des aides de l'État, et vous obtenez un journal qui peine à garder la tête hors de l'eau. C'est le cas pour la plupart des quotidiens français et étrangers. A la différence que, dans "l'Humanité", on en fait peut-être un peu trop.
Sur le site Internet, en pleine page et en "une", le quotidien rappel aux internautes que le journal a besoin d'eux pour survivre. Il y a le possibilité de faire un don ou un prêt d'argent (qui devrait être remboursé dans un an). Tous les montants sont les bienvenus, de quelques euros et plusieurs centaines, "L'Humanité" accepte tout pour pouvoir rester en vie.
Une urgence réelle mais qui ne doit pas être le sujet de base d'un journal qui a pignon sur rue. C'est l'avis de plusieurs lecteurs.
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Il est vrai que les quotidiens ont des difficultés. Personne ne le nie. Mais pour rester cohérent et sérieux, un journal ne peut pas baser sa présence sur son appel d'aide. Hors, sur le site de "L'Humanité", certains ont ce sentiment persistant. A force, cela fini par déranger même les lecteurs les plus fidèles. Ce qui n'ai pas le but recherché par le journal.
C'est ainsi que certains lecteurs demandent à "L'Humanité" de repenser leurs annonces. Qu'elles soient claires et visibles, oui. Qu'elles prennent trop de place dans l'architecture du site Internet, non. Il faut trouver un compromis, et c'est au quotidien de faire ce travail, même si, pour l'heure, le journal n'a pas réagit aux demandes de ses lecteurs.
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Auteur : NADYA FAREZ - propulsé par acces-libre-presse.org
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