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Amnesty International fait ses statistiques. Depuis le début de cette année, un réfugié meurt toutes les deux heures en Méditerranée.
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Tout le monde sait maintenant que plus de 1.500 personnes ont perdus la vie aux larges des côtes. Amnesty donne une autre perspective du drame.
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Depuis deux semaines, les médias n'ont pas manqué de souligner que plus de 1.500 migrants sont morts, noyés dans les eaux de la Méditerranée. Amnesty International tient toutefois à rappeler que depuis le 1 janvier 2015, deux réfugiés ont perdus la vie en mer toutes les deux heures. Si on fait un rapide calcul sur cinq mois, et donc 150 jours, avec 12 morts par jours, on en arrive à quelque 1.800 morts. Comme le dit la formule consacrée, bien que pas forcément appropriée ; "le compte est bon". Une technique de communication mis au service de la bonne cause, selon Amnesty, parfaitement conscient de la manipulation qui n'est pas innocente.
Le rôle de l'organisation est aussi d'ouvrir les consciences. Avec cette manœuvre de chiffres, Amnesty espère coller au plus près de la réalité de l'horreur qui se joue en Méditerranée.
Il faut donc imaginer que toutes les deux heures un homme, une femme, un enfant, tombe à l'eau. Il tente de nager mais les forces lui manque. Dans la panique, il avale beaucoup d'eau. Ses poumons en sont bientôt remplis. Ses voies respiratoires commencent à se bloquer. Dans un dernier effort, il tente encore une fois la nage. Mais tout est trop loin de lui et personne ne vient à son secours. Il fini par manquer d'oxygène. Il étouffe. Son cœur s'emballe et fini par lâcher. Il coule. Des poissons rodent. Ce corps inerte est une proie facile. Ils se jettent sur lui et commence le festin. Les yeux d'abord, le reste ensuite ...
L'ONG parle de prise de position totalement ridicule de la part de l'Europe au vue de la gravité de la situation. Les politiques européennes condamnent ainsi des milliers de personnes à mourir.
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L'Europe est complètement à côté de la plaque dans ce drame. Le continent et ses politiques n'ont rien d'autre en tête que les coûts engendrés par cette migration. L'aspect humain campe au second plan des priorités, d'après Amnesty International.
En augmentant le budget pour plus de bateaux et d'hélicoptères aux abords des côtes italiennes, l'Europe ne règle rien du tout. D'autant plus que l'ONG craint des dérives de la part des décideurs politiques. En effet, rien ne garantis que les autorités qui vont intercepter des embarcations avec des migrants ne vont pas obliger le commandant de bord à retourner d'où il vient, sans venir en aide aux migrants.
Hors, quand on paye son billet pour la liberté dans les 2.500 dollars, on compte bien arriver à bon port. Si le bateau coule, les passeurs sont tranquilles. Les morts ne peuvent pas revenir se plaindre. Par contre, si les migrants reviennent à leur point de départ alors qu'ils ont payé cher et vilain leur voyage, il peut y avoir des représailles. Pour éviter cela, les passeurs pourraient donner l'ordre de couler le bateau s'il revient sur ses pas. C'est une autre crainte d'Amnesty qui insiste sur le chemin catastrophique pris par l'Europe.
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Auteur : Marco Petrucci / propulsé par acces-libre-presse.orgNEWS • MONDE • MIGRANTS
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Amnesty International fait ses statistiques. Depuis le début de cette année, un réfugié meurt toutes les deux heures en Méditerranée.
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Tout le monde sait maintenant que plus de 1.500 personnes ont perdus la vie aux larges des côtes. Amnesty donne une autre perspective du drame.
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[color=#000000]Depuis deux semaines, les médias n'ont pas manqué de souligner que plus de 1.500 migrants sont morts, noyés dans les eaux de la Méditerranée. Amnesty International tient toutefois à rappeler que depuis le 1 janvier 2015, deux réfugiés ont perdus la vie en mer toutes les deux heures. Si on fait un rapide calcul sur cinq mois, et donc 150 jours, avec 12 morts par jours, on en arrive à quelque 1.800 morts. Comme le dit la formule consacrée, bien que pas forcément appropriée ;
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