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La Belgique veut instaurer plus de contrôles de police contre l'alcool au volant.
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Les contrôles d'alcoolémies sur les routes devraient pratiquement doubler durant cette année 2015 grâce à un nouveau système.
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L'abus d'alcool chez les automobilistes restent un problème grave qui tue en moyenne 100 personnes tous les ans sur les routes belges (3200 dans toute l'Europe). Le nombre de victimes blessées dans des accidents où l'alcool a été mis en cause peut être multiplié par cinq.

Les conducteurs belges sont d'ailleurs les plus mauvais élèves au niveau européen. Si la moyenne du continent est de 15% de personnes qui prennent le volant en sachant qu'ils sont au dessus du taux d'alcool autorisé, les belges frôlent les 30%. Rien d'étonnant quand on sait que ce sont des centaines de tonnes de bière qui sont consommées chaque année dans le pays. Selon une étude publiée dans le cadre d'échanges commerciaux dans le monde, chaque belge boit en moyenne 93 litres de bière tous les ans. Si on refait un calcul en éliminant les personnes qui ne boivent pas, ou peu, on peut estimer qu'un belge qui a l'habitude de boire de la bière n'est pas loin du demi litre par jour. C'est presque raisonnable si on ne conduit pas, mais bien au dessus des limites si on prend le volant dans la journée.

Pour réduire les statistiques des accidents de la route, et alors que les campagnes de préventions portent leurs fruits dans une certaine mesure, les contrôles devraient être plus fréquents. Quoi que l'on en dise, c'est la sanction, et surtout la peur de la sanction, qui donne le plus de résultat dans ce domaine. C'est pourquoi la police belge a fait savoir que les contrôles allaient être désormais plus intenses. Ce qui devrait faire diminuer les accidents liés à la consommation d'alcool et, dans le même temps, mettre quelques centaines de milliers d'euros de plus dans les caisses de l'État.


Source Image : coutureetassocies.com

Un nouvel appareil plus rapide et pratique pour déterminer si un conducteur a consommé de l'alcool.
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On connait tous l'éthylomètre. Cet appareil permet de savoir quelle quantité d'alcool a été consommée. Pour ce faire, on demande à l'automobiliste de souffler dans l'appareil. Aujourd'hui, un autre système voit le jour. Il s'agit d'un appareil qui détecte le niveau d'alcool dans l'air. Autrement dit, on ne demande plus à la personne contrôlée de souffler, mais simplement de respirer normalement. C'est une solution plus simple et plus rapide que les policiers belges vont utiliser de plus en plus.

Attention toutefois : En aucun cas, cet appareil ne peut se substituer à l'éthylomètre. Il s'agit avant tout d'un contrôle rapide qui, s'il est négatif, permet aux policiers de libérer plus vite l'automobiliste contrôlé. Par contre, si l'appareil détecte de l'alcool, l'utilisation de l'éthylomètre est obligatoire pour dresser un procès verbal et amender un conducteur qui aurait consommé de l'alcool plus que de raison.

Pour être complet, sachez aussi que vous pouvez contester le résultat de l'éthylomètre (inutile de préciser qu'il faut être bien certain de ne rien avoir bu pour protester). Dans ce cas, il vous sera demander de faire une prise de sang. Les policiers devraient alors vous accompagner dans l'hôpital le plus proche pour faire cette analyse, qui, elle, est incontestable.
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Auteur : Marco Petrucci / Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org

Les caisses de l'Etat ... je suis bien d'accord là dessus LOL
Pour preuve, il existe des systèmes qui empêchent les voitures de démarrer si le conducteur a bu. C'est peu couteux au final sur le prix de la voiture qui en est équipée. Seulement voilà, l'Europe freine des quatre fers cette évolution technologique et sécuritaire. Pourquoi ? Devinez LOL

Rien qu'en changeant de système, l'Etat fait des économies.

Je m'explique : L'embout où l'on souffle dans l'éthylotest ou l'alcootest, et qui doit être théoriquement changé après chaque utilisation, coûte entre 1 et 2 euros. Avec ce nouveau système qui analyse le taux d'alcool dans l'air, pas besoin d'embout. Donc une sacré économie. Pour un pays comme la Belgique, je pense que l'on doit tourner aux alentours des 300.000 euros d'économie par an.

Après, oui, on sait que les contrôles rapportent de l'argent aux Etats. N'oubliez quand même pas qu'un barrage de police coute aussi de l'argent. Mais c'est vrai que l'Etat y trouve son compte. Je crois que personne ne peut le nier.

Enfin, ne tenez pas pour responsable les policiers qui vous contrôle. Ils obéissent aux ordres et font leur boulot. Comme tout le monde, ils ont des comptent à rendre à leur hiérarchie.