GUARDIAN - CONTREFACON----------------------------------------------------------------------Un réseau de "spammeurs" réduit à néant. "Pfizer" est trop content.-----------------------------------------------------------------------------------
La firme pharmaceutique "Pfizer" s'est liée à Microsoft et à la police pour mettre un terme à un réseau qui envoyait des "spams" en proposant des médicaments contrefaits.-----------------------------------------------------------------------------------
Le réseau, nommé "Rustock", pouvait envoyer jusqu'à 30 milliards de "spams" chaque jour. Les contenus du mail portaient souvent sur les mêmes sujets : des copies de médicaments vendus à des prix très compétitifs (comme le Viagra). "Pfizer", propriétaire de la marque de pilules bleus avait fait de ce groupe une cible importante, sans doute parce que de nombreuses personnes se sont laissées tenter par l'offre illicite.
Grâce à la participation de Microsoft et de la société informatique "FireEye", les serveurs ont pu être localisés aux États-Unis. Ils ont été mis hors service par la police qui en a profité pour saisir le matériel afin de l'analyser.
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Les "spammeurs" utilisaient des ordinateurs "esclaves" ou "zombies" (aussi appelé "botnet"). Il s'agit d'ordinateurs qui ont été infectés par des pièces jointes dans un mail ouvert par l'utilisateur ou de pages web, elles aussi infectées, qui ont pu être ouvertes lors de la navigation sur Internet. Une fois le petit logiciel malveillant installé sur la machine, cette dernière peut être pilotée à distance.
Selon Microsoft, "Rustock" était considéré comme l'un des plus gros réseaux du genre. C'est donc une belle victoire, mais qu'il faut savourer relativement vite. On sait à quel point ce type de groupes malveillants peuvent être rapidement reformés pour poursuivre leurs activités illégales.
Le faux "Viagra" c'est plus de 5% du marché.
Sachez enfin qu'on estime que les fausses pilules de "Viagra" représenteraient plus de 5% des ventes. Des pilules qui sont au mieux inefficaces et au pire dangereuses parce que mal dosées ou incluant des substances nocives. C'est en tout cas la version de "Pfizer" qui s'est appuyée sur ces arguments pour convaincre la police d'agir. Il est entendu que la société pharmaceutique perd de l'argent à chaque fois qu'une boîte de faux "Viagra" est vendue dans le monde. C'est aussi un autre argument qui, officiellement, n'a pas été pris en compte par les autorités.
Source(s) Info : afp, l'expansion / propulsé par acces-libre-presse.org