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Les hackeurs de "FallaGa Team" répondent à Anonymous en attaquant plusieurs sites Internet.
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FallaGa Team est un groupe comparable à Anonymous dans le principe. Dans les idées, ils sont radicalements opposés.
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Il y a quelques jours, les membres du groupe Anonymous ont bloqué un site djihadiste français. Quelques heures plus tôt, ils dévoilaient une liste de noms et d'adresses web de personnes qui semblent actives dans la propagande djihadiste. Après cette attaque, un groupe anonyme se faisant appelé "FallaGa Team" a hacké le site du CIEP, qui a pour mission de "Fédérer et mobiliser la coopération internationale en éducation".
Quelques minutes après l'attaque, un message clair était affiché sur le site : "J’atteste qu’il n’y a de dieu qu’ALLAH. J’atteste que Muhammed est le messager de ALLAH." Dans le même temps, des sites Internet de plusieurs lycées de France ont aussi été attaqués en affichant le même message. Pour éviter que ce message ne perdure, plusieurs ont pris la décision de rendre leur site indisponible volontairement. Le temps de trouver la faille et de remettre de l'ordre.
Combattre les djihadistes sur Internet n'est peut-être pas la meilleur idée. Mais récolter des informations peut être utile.
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Les Anonymous sont compétents dans leur domaine. Ils ont eu l'occasion de le montrer plusieurs fois. Mais les djihadistes ont aussi leur groupe de hackeurs. En continuant les attaques, on risque de voir un combat interminable qui ne trouvera jamais de vainqueur et qui ne sera pas vraiment profitable pour la lutte contre toutes les formes de propagandes djihadistes sur Internet.
Pour être utile, les Anonymous réfléchissent à une autre façon de faire. La police a elle aussi sont groupe d'experts informatiques capables de pénétrer dans des réseaux. Mais ceux-ci sont liés par la loi et le respect de celle-ci. Anonymous, au contraire, est par définition un groupe anonyme qui bafoue les lois. Ainsi, une idée commence à germer. Celle de hacker les sites des djihadistes sans se faire repérer et donner les informations récoltées à la police. Même si cette manière de faire est à prendre avec précaution pour que les informations récoltées ne soient pas refusées devant un tribunal, cette collaboration pourrait être plus fructueuse pour lutter contre les extrémistes. A défaut de faire des attaques visibles et médiatisées, les Anonymous pourraient mettre les enquêteurs sur des pistes.
Du côté de la police, justement, on est pas contre un coup de pouce. Si les policiers précisent que la manière est discutable, les données et informations ainsi récoltées pourraient s'avérer très utile pour les guider dans leurs enquêtes contre le terrorisme.
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ACCES-LIBRE-PRESSE.ORG / MARCO PETRUCCI
Source(s) Info : dh.net, wikipédia / propulsé par acces-libre-presse.org
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