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MEDIA - IRAN
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Un journaliste condamné à 19 ans de prison en Iran.
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Hossein Derakhshan est accusé de "coopération avec des États ennemis, propagande contre le régime islamique, promotion de groupes antirévolutionnaires, insulte à des personnages saints et lancement de sites vulgaires et obscènes". Reporters Sans Frontières s'indigne.
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Pas moins de 19 années de prison et plus de 30.000 euros d'amende pour Hossein Derakhshan, un journaliste blogueur qui est emprisonné depuis 2008 en attendant son jugement. Selon RSF, l'Iran veut faire un exemple avec ce cas. Le pays pense pouvoir faire comprendre, par ce verdict, que toute personne qui se livre à dénoncer ou critiquer le régime en place risque gros. Au vu de la sentence prononcée par le juge en charge du dossier, c'est le cas. La liberté d'expression a clairement ses limites qu'ils ne faut surtout pas dépasser en Iran.
Hossein Derakhshan est aussi celui qui ouvert les portes de l'Internet aux Iraniens. Il a créé une page sur le web qui explique clairement comment tout un chacun peut faire pour réaliser son site Internet. De cette façon, il avait le souhait de permettre à tous les citoyens de faire part, entres autres, de leurs ressentis face à la politique et autres idéologies du pays.
Source Image : http://fr.rsf.org/
RSF réclame l'intervention de Mahmoud Ahmadinejad et du Canada.
Reporters Sans Frontières demande à Mahmoud Ahmadinejad, le président Iranien, d'intervenir personnellement pour annuler, ou au pire, réduire largement la peine du blogueur.
Par ailleurs Hossein Derakhshan a la double nationalité Canadienne et Iranienne. RSF estime que le Canada doit aussi intervenir en faveur du journaliste. Ce que le pays a déjà fait de façon diplomatique mais sans trop se mouiller. D'après la compagne de l'accusé, le Canada a effectivement interpellé les autorités iraniennes. Celles-ci répondent qu'il leur est impossible d'intervenir et qu'ils ne peuvent pas aller à l'encontre d'une décision prise par la justice. Le Canada les interpelle de nouveau pour obtenir la même réponse. Toujours selon la compagne de Hossein Derakhshan, le Canada se borne à jouer à ce petit jeu sans aller de l'avant pour être plus ferme dans sa requête.
Aujourd'hui, le seul espoir du journaliste est de faire appel de cette décision devant la justice iranienne. Ce qu'il fera sans aucun doute. Mais sans une pression internationale forte et unanime, Hossein Derakhshan ne se donne que peu de chance de voir sa peine réduite significativement.
Reportes Sans Frontières a mis en place une pétition pour la libération du journaliste sur Facebook à cette adresse : http://www.facebook.com/group.php?gid=37459792838. Ou directement via ce site : http://www.freetheblogfather.org/
Source(s) Info : rsf, afp, le point / propulsé par acces-libre-presse.org
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