MEDIA - IRAN ---------------------------------------------------------------------- Non, Carla Bruni n'est pas une "prostituée", selon l'Iran. ----------------------------------------------------------------------------------- Certains médias iraniens n'ont pas été tendres avec la première dame de France, n'hésitant pas à la traité de "prostituée". Le gouvernement iranien tempère en disant qu'il "n'approuve pas les insultes". ----------------------------------------------------------------------------------- Faisant suite à la prise de position de Bruni contre la lapidation d'une mère de famille accusée de meurtre et d'adultères, la presse iranienne s'en est donnée à coeur joie. Toutes sortes d'insultes ont fusé dans certains médias. N'hésitant pas à utiliser le mot "prostituée" en parlant de la femme du président Français et en s'appuyant sur son passé "volage", le gouvernement iranien estime que les insultes sont allées trop loin et rappel ses médias à l'ordre.
Selon le gouvernement, il est "légitime" de désapprouver certains états et pays envers l'Iran. On peut alors critiquer mais pas pour autant proférer des propos insultants. C'est ainsi que le gouvernement à fait savoir qu'il désapprouvait les propos tenus dans la presse iranienne au sujet de Carla Bruni.
Source Image : idf1.fr
Une couverture pour le gouvernement iranien ?
Sans vouloir remettre une couche sur la vision des pays occidentaux envers de l'Iran, on peut penser que le pays se met à couvert en dissociant les propos tenus dans la presse avec sa politique. L'Iran ne veut surtout pas glacer complètement les faibles liens qu'il a avec les pays d'Europe. Il coulait donc de source que le pays allait tempérer les insultes de la presse.
Cela étant dit, on imagine que si de telles insultes avaient été publiées au sujet d'un membre important du gouvernement Iranien, il y aurait eu bien plus qu'un simple rappel à l'ordre. Sur ce point, tous les pays auraient sans doute fait la même chose. Mais pour faire bonne figure, il fallait que le pays s'exprime au non de son gouvernement. Dans un bon esprit de diplomatie, c'est chose faite.
Source(s) Info : libération, afp / propulsé par acces-libre-presse.org
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