NEWS • MEDIA • LIBERATION ---------------------------------------------------------------------- "Libération" clairement dans une situation catastrophique sur tous les plans. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les ventes du quotidien français sont au plus bas et les actionnaires veulent faire du journal une "marque" qu'ils aimeraient monnayer. Les journalistes se rebellent. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Dans les locaux de "Libération", il n'est pas bon d'y travailler en ce moment. Les ventes du journal ont connu une chute jamais égalée en 2013, en passant sous la barre des 100.000 exemplaires. C'est ce qui a poussé les actionnaires à réagir et a demander une "nouvelle vision" de ce que l'on peut encore tirer du quotidien. La solution serait de faire du titre "Libération" une marque. Une façon plus respectueuse de dire qu'il faut tirer tous les profits encore possibles avant que le bateau ne coule pour de bon. Dans cette vision de "marque", les actionnaires pencheraient vers un musée, une radio, une télévision, voir même une plate-forme de réseau social. Tout, sauf un relancement du journal avec des investissements et des idées neuves dans le but de sauver le quotidien de la faillite.
Les journalistes en colère publie leur mécontentement dans leur journal.
A la "une" et en pleine page du quotidien de vendredi dernier ; "Nous sommes un journal : pas un restaurant, pas un réseau social, pas un espace culturel, pas un plateau télé, pas un bar, pas un incubateur de start up."
Le message est clair. Les journalistes ne veulent pas de cette utilisation, abusive et disparate, du nom de leur journal. En tant que quotidien de la presse française, les personnes qui publient chaque jour des articles pour leurs lecteurs ne veulent pas être transformés en autre chose que des journalistes. Ce qu'ils souhaitent, c'est que l'on trouve des solutions pour sauver leur journal. Les dirigeants devraient être là pour ça. Hors, aujourd'hui, la direction est surtout active pour faire fluctuer les investissements des actionnaires.
Source(s) Info : le monde / propulsé par acces-libre-presse.org
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