MEDIA - POLITIQUE ---------------------------------------------------------------------- La présidente de l'Argentine se met la presse sur le dos. ----------------------------------------------------------------------------------- Elle accuse deux des plus grands quotidiens d'avoir profité de la dictature (de 76' à 83') pour avoir mis la main sur la plus grande fabrique de papier du pays. ----------------------------------------------------------------------------------- On peut dire que la présidente de l'Argentine, Cristina Kirchner, 57 ans, n'a pas peur des foudres de la presse. Le dossier qu'elle a monté contre deux des quotidiens les plus affluants du pays est sans écquivoque. Les journaux Clarin et La Nacion auraient, selon la présidente, profités de la dictature des années 70' pour s'offrir une fabriques de papier. Ils auraient négocié avec les dirigeants de l'époque pour devennir actionnaires de la fabrique en échange, on l'imagine, d'une critique plus douce envers le gouvernement en place.
Cristina Kirchner. Source Image : aid97400.lautre.net
Les deux journaux incriminés s'en défendent et accusent à leur tour la présidente, élue en 2007, de vouloir faire une "atteinte à la liberté de presse". Hors, la presse n'est pas en cause dans cette affaire. Il s'agirait plutôt d'avoir profité d'une situation pour gérer le prix du papier, necessaire et couteux pour les quotidiens. En clair ; Cristina Kirchner pense que ces deux quotidiens joue dans la cour des "pratiques commerciales déloyales".
De fait, en contôlant une fabrique de papier, les journaux juissent de prix imbatables de la matière première qui est le papier. Face aux autres journaux, c'est un avantage considérable sur le prix de revient d'un quotidien. Ce qui n'est pas un problème lorsqu'un média s'offre une entreprise "honnêtement". Mais Cristina Kirchner n'est démord pas : Clarin et La Nacion ont tout bonnement abusé d'une situation basée sur la dictature du pays. Il serait donc juste, selon elle, de mettre un terme aux actions détenues dans la fabrique par les journaux.
L'affaire est en justice.
Source(s) Info : afp, le figaro / propulsé par acces-libre-presse.org
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