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Arrestation de plusieurs hauts responsables de la FIFA qui séjournaient à Zurich.
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Les personnes interpellées sont suspectées d'avoir percu plusieurs dessous de table via des banques américaines depuis les années 1990.
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C'est à la demande des États-Unis que les autorités suisses ont arrêté des hauts responsables de la FIFA. Comme le précise dans son article, des anciens collaborateurs, qui ne sont plus en activités au sein de la fédération, sont aussi mis en cause.
Selon la presse américaine, les suspects auraient accepté des pots-de-vin de la part de divers représentants du monde du football. Depuis les années 1990, les transactions frauduleuses seraient d'un montant total de plusieurs millions d'euros. Certaines négociations et les transactions ayant été faites sur le territoire américain, c'est le département de la justice US qui a officiellement fait la demande d'une extradition vers les États-Unis auprès des suisses.
Selon le journal , il y aurait une dizaine de personnes travaillant à la FIFA qui feraient l'objet d'une enquête. Il serait notamment question de l'attribution des prochaines coupes du monde en Russie et au Qatar, mais aussi en France et en Afrique du Sud. Les américains détiendraient plusieurs éléments qui prouveraient des dessous de table et des faits de blanchiments d'argent.
Arrestations en règles de la part des autorités suisses sur base de la demande américaine. Les extraditions pourraient suivre.
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Les responsables arrêtés ont été cueillis à l'aube dans un hôtel à Zurich. Ils ont été emmenés par les enquêteurs dans leurs locaux. A ce jour, la grande majorité des personnes interpelées refusent l'extradition vers les États-Unis. Il va donc falloir y aller au forcing via des demandes officielles des américains et une décision des suisses sur l'inacceptation des extraditions ou non. Il y a toutefois fort à croire que la justice helvétique n'a aucun intérêt à se mettre en porte à faux avec les américains. Si on en croit la presse et les observateurs, les documents qui officialisent les extraditions ne sont qu'une formalité. Les personnes arrêtées devraient donc effectivement être escortés vers les États-Unis pour y être interrogés et, peut-être, jugés.
Quand à Joseph Blatter, dirigeant de la FIFA depuis 1998 et qui tente une nouvelle réélection à son propre poste, il ne semble pas être mis en cause pour le moment. L'audition des responsables interpellés pourraient néanmoins changer la donne. Blatter pourrait à son tour être interrogé si des soupçons sont révélés au cours de l'enquête.
Parallèlement, plusieurs critiques sont soulevées à l'encontre du président de la FIFA. Le plus virulent semble être Michel Platini. Il affiche clairement son désaccord avec une réélection de Blatter estimant que, tant qu'il sera à la tête de la FIFA, il sera impossible d'y faire sérieusement le ménage.
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Auteur : Marco Petrucci / propulsé par acces-libre-presse.org
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